Dépuis l’odieux assassinat de Chérubin Okende, des fabricants de fake news s’activent pour alimenter l’opinion des contre-vérités et désorienter l’opinion et les enquêteurs.
Pour plusieurs analystes, la motivation de ces faiseurs de fausses nouvelles s’avère être le souci de manipuler l’opinion et l’orienter sur des pistes qui ne tiennent pas la route, à part chercher à discréditer les services publics.
Et par ce canal, jeter l’opprobre sur le régime en place, que l’on voudrait faire porter le chapeau en comparant faussement le cas de Chérubin Okende à celui de Chebeya.
L’envie de désorienter les regards vers des horizons flous avait pris corps dès le jour fatidique ayant occasionné la mort par assassinat, de l’ex-ministre des Transports.
Des personnes visiblement mal intentionnées, avaient vite fait de diffuser des twitts manipulateurs sur l’heure de la mort du regretté Okende.
Des allégations taillées en pièces par l’audition du garde-corps de Chérubin Okende dans sa description du déroulé de la journée avec son défunt patron.
Par la suite, des mensonges tissés de fil blanc ont été distillés sur les réseaux sociaux.
La grosse bourde signée par les laboratoires des fake news va concerner l’information diffusée par deux médias français, avec force détails, sur la mort par étouffement du défunt qui serait révélée par un rapport secret attribué à l’Agence Nationale de Renseignements -ANR. Ça paraissait tellement beau pour être vrai.
Mais des tabloïds kinois en mal de sensation ont sauté dessus et en ont fait leur choux gras. Que de manchettes alarmantes ont été lues.
Parce qu’il est démontré que le mensonge aime emprunter l’ascenseur pour atteindre son but, et que la vérité préfère les escaliers, le 05 septembre dernier, le Vice Premier ministre de l’Intérieur Peter Kazadi a adressée une correspondence au Directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Jeune Afrique et au Directeur Adjoint de RFI pour dénoncer les fausses informations publiées et diffusées par leurs organes de presse respectifs, sur base d’un rapport attribué à l’ANR prétendant rétracer les circonstances de la mort de Chérubin Okende.
Peter Kazadi a, par sa correspondance, apporté un démenti démontrant qu’un minutieux examen interne a révélé des multiples anomalies dans la fausse note attribuée à l’ANR par des individus visiblement motivés à désorienter l’opinion tant nationale qu’internationale sur l’assistanat de Chérubin Okende, a regretté Peter Kazadi en ne s’expliquant pas que des médias jugés crédibles professionnellement, se soient laissé dévoyer au point de relayer un document au contenu fallacieux.
Profitant de l’occasion, le VPM en charge de l’Intérieur a attiré l’attention de ces deux médias français à la base de diffusion de fausse nouvelles, sur l’importance cruciale de garantir la véracité des informations diffusées par leurs journalistes sur des sujets liées à la RDC.
Le Journal