Des images montrant l’arrestation présumée de Salomon SK Della, conseiller spécial de Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle de décembre 2023, ont circulé sur la toile et provoqué des commentaires en sens divers.
Quelles sont les raisons pour lesquelles il a été arrêté ? Pourquoi une telle interpellation musclée ? Pourquoi ne l’avoir pas arrêté en son domicile ? Sont parmi autant de questions que les Kinois se sont posées, cherchant à savoir ce que les services de sécurité reprochent réellement à ce bras droit de l’ex-Gouverneur du Katanga. Selon des informations glanées par nos fins limiers, il nous revient qu’il a été conduit à l’Etat-major Renseignements Militaires pour des faits potentiellement graves, très compromettant et touchant à la sûreté et l’intégrité du pays. Ceci est quelque peu corroboré par le compte Twitter d’AfricaNews, qui cite son frère Moïse Moni Della qui a annoncé que son frère est à l’ex-Demiap. « Salomon Kalonda, mon jeune frère et Conseiller spécial de Moïse Katumbi, est présentement détenu à la Demiap. Les éléments trouvés sur place lui ont refusé le droit d’accéder à sa nourriture et ses produits pharmaceutiques que je lui ai apportés », écrit-il. Toujours selon ses proches, SK Della serait auditionné par les services. Ces derniers ne se sont pas encore pronondu cés sur le sujet. Nous en saurons certainement un peu plus dans les prochaines heures. Tous les yeux sont braqués sur la Demiap, le seul habilité à en dire un peu plus à l’opinion sur les raisons de l’arrestation du bras droit du Moïse Katumbi.
L’Etat de droit en péril !
Mardi 30 mai 2023. Elle est surréaliste et indigne d’un État de droit, la scène vécue à l’aéroport de Ndjili montrant Salomon SK Kalonda, le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi Chapwe qui a été arrêté par les hommes armés et embarqué de force vers une destination inconnue pendant qu’il devait voyager vers le Katanga, selon plusieurs sources concordantes. Une vidéo amateur de la scène a dépuis, fait le tour de la toile et donne la pleine mesure de la régression de l’État de droit que l’on croyait s’installer avec la prise du pouvoir par Félix Antoine Tshisekedi, l’un des influents de l’UDPS. Parti qui fonde son idéologie sur l’instauration de l’État de droit comme mode de gestion. Ce que l’on vit depuis un certain temps laisse la place au doute quant à l’espoir de voir un État de droit se mettre en place au pays de Etienne Tshisekedi qui doit se retourner dans sa tombe au vu du revirement de la situation marquée malheureusement par une féroce répression et la brimade sur les droits de l’homme dans leur ensemble. Président de Ensemble pour la ensemble,Moïse Katumbi Chapwe dit ne rien comprendre, et qualifie l’arrestation de son lieutenant d’illégale en se demandant ce qu’on reproche à son conseiller spécial. « L’arrestation de mon conseiller spécial Salomon Kalonda à l’aéroport de Ndjili est illégale et a tout d’un enlèvement crapuleux”, juge Moïse Katumbi en soulignent que cela ne repose sur aucune base juridique et sonne le glas à l’Etat de droit tant vanté. Le chairman achève son inquiétude sur twetter par une série de questionnements: Que lui reproche-t-on ? Où a-t-il été emmené ? Les autorités doivent s’expliquer et le libérer », a-t-il écrit sur son compte twitter. Selon certains milieux de la politique, Katumbi serait entrain de payer sa sortie de l’Union sacrée de la Nation avec fracas, suivie de la démission de ces cadres du gouvernement qu’ils n’ont cessé de vilipender à longueur de journées. À moins d’un semestre des élections, cette politique utilisée par le pouvoir en place serait contre productive.
L’avenir nous fixera.
Le Journal