Protection des déplacés : L’administratrice de l’USAID encourage le gouvernement congolais à faire plus

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En visite dans la province du Nord-Kivu, la directrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power a été prise de stupeur face à la misère des déplacés. Elle a exprimé sa préoccupation au regard des mauvaises conditions dans lesquelles vivent particulièrement les femmes et filles victimes des violences sexuelles.

La guerre d’agression imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda continue à faire des victimes. Chaque jour, de nombreuses personnes sont obligées de quitter leurs milieux de vie naturels pour échapper à la mort.

Les combats toujours en cours entre les FARDC et le M23 supplétifs du Rwanda ont causé depuis février 2022, plus d’un million de déplacés dont beaucoup vivent dans des camps insalubres et surpeuplés.

Dans ces camps, ils manquent presque tout et sont condamnés à vivre de l’assistance du gouvernement, des organismes nationaux et internationaux et/ou des personnes de bonne volonté.

Face à cette situation, la numéro un de l’USAID a condamné fermement le Rwanda pour son soutien au M23 tout en appelant le gouvernement congolais à prendre ses responsabilités en mains.

: “Il est impératif que le gouvernement du Rwanda cesse de soutenir le M23 et retire ses soldats de la RDC. Le gouvernement congolais doit également en faire plus pour protéger ses citoyens les plus vulnérables, en fournissant des terrains pour de nouveaux sites où les personnes déplacées peuvent avoir accès à des services et à une protection, en appliquant systématiquement les lois du gouvernement contre les maisons closes qui se livrent à la traite et à l’exploitation des femmes et des jeunes filles, et en fournissant un accès sans entrave aux agences humanitaires qui travaillent pour soulager les souffrances de millions de citoyens congolais. D’autres gouvernements concernés devraient faire entendre leur voix et fournir des ressources pour soutenir la population de la RDC”, a déclaré l’administratrice Samantha Power.

Le Journal