L’information tombée à notre rédaction au moment où nous bouclions cette édition a tout pour surprendre les “Fayulistes”. Citant des sources proches du Président Moïse Katumbi, elle révèle que Martin Fayulu a finalement renoncé à son égoïsme politique en ayant accepté de renoncer à la présidentielle de 2023 pour soutenir la candidature de Moïse Katumbi.
Et qu’en contre partie de ce sacrifice, Moïse Katumbi financerait la campagne électorale des candidats députés estampillés ECIDE, tandis que Martin Fayulu, lui, pourrait se voir nommé Premier ministre en cas de victoire de Katumbi à la présidentielle de 2023. Pour les auteurs de l’information qui a les allures d’un poisson d’avril retardé, Martin Fayulu serait ainsi devenu réaliste après ses déboires avec son ex-compagnon doublé de frère-ennemi Adolphe Muzito. De là, ajouter que le patron d’ECIDé serait revenu aux bons sentiments parce que se sentant désormais seul, sans réssources ni soutiens, tous ceux qui l’ont fabriqué à Genève étant partis en amenant leurs bases, il n’y a qu’un pas vite franchi par la source.
Si cette information peut s’avérer véridique, elle laisse également la marge de croire que la rencontre des ténors de l’opposition à Lubumbashi n’est plus rien qu’un forum pour accorder un chèque en blanc au chairman Moïse Katumbi Chapwe et lui faire porter officiellement le chapeau de candidat unique de l’opposition. Ce, en échange des espèces sonnantes et trébuchantes. Car, il est connu que tous ces candidats déclarés de l’opposition à la présidentielle de 2023 n’ont pas de poches bien fournies, mais avaient posé leur acte dans l’idée de négocier leur retrait au moment opprtun sur la base des conditions financières. La fin du RDV de Lubumbashi dont Katumbi est à la manoeuvre financièrement, va justifier les moyens et démontrer si les prétendus candidats annoncés à la présidentielle ont du cran pour ne pas appeller “Président” le digne fils de Kashobwe. Lui qui semble être venu en politique pas vraiment par idéal, mais par un coup du hasard. L’on en veut pour preuve, cette réponse à la question lui posée par Jeune Afrique en 2013 (Ndlr: édition N°2723 du 17 au 23 mars) sur ses ambitions présidentielle en 2016, à la fin du mandat de Kabila. Sans détour, ni atermoiement, Katumbi avait laissé entendre que “je vous le répète, je n’ai pas d’ambitions politiques, j’y suis entré un peu par hasard, pour donner un coup de main à mes amis”. Que penser d’un tel personnage. Un énigme, dirait-on, mais de mauvais goût.
Le Journal