Patrick Muyaya au sujet des élections: «Pour le gouvernement, nous ferons la part qui est la nôtre, la CENI fera la sienne»

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Le porte-parole du gouvernement congolais a mis fin au faux débat sur la volonté ou non du gouvernement de tenir les délais dans l’organisation des élections prévues en 2023. Lors de son passage sur le plateau de TV5 Monde, vendredi 21 octobre dernier, Patrick Muyaya a réaffirmé la volonté du gouvernement à organiser les prochaines échéances électorales dans le délai.

Le Ministre de la Communication et Médias a affirmé que c’est une question de conviction et non d’obligation contrairement à ce que pensent certaines personnes.

« Pour nous, il n’ y a pas de débat sur le sujet parce que le gouvernement depuis le premier jour s’acquitte de sa part. Il est temps peut-être pour les organisations internationales qui sont intéressées par le processus de se manifester dès à présent pour être sûr qu’elles sont montées à bord. Nous créons en interne des conditions ‬», a assuré Patrick Muyaya.

Il a invité les différentes parties prenantes au processus électoral à faire leur part pour que les élections prévues en décembre 2023 aient lieu, dans le but de consolider le processus démocratique en République Démocratique du Congo.

«En tout cas, a-t-il dit, pour le gouvernement, nous ferons la part qui est la nôtre et la CENI fera la leur, il appartient donc à toutes les parties prenantes, la classe politique, la société civile et les partenaires qui sont intéressés à faire la leur aussi pour que ces élections se tiennent et pour qu’elles consolident le processus démocratique en RDC «.

Construire la confiance
Réagissant au rapport alarmant du Groupe d’Etudes sur le Congo (GEC), qui estime que le processus électoral en RDC a mal embarqué au regard de la crise de confiance entre acteurs, le ministre de la communication et médias a présenté des avancées qui devraient inciter tout observateur réellement indépendant et objectif à l’optimisme.

«Vous savez, il faut toujours regarder d’où vous voulez voir le processus, d’autres verront évidemment des obstacles, d’autres verront les opportunités qui se font. Déjà le bureau de la CENI a été constitué de manière autonome toutes les forces politiques sont , toutes les forces politiques sont censées y être représentées et aujourd’hui le travail de la CENI nous ne parlerons pas à leur place est de construire la confiance dans le processus mais il faut avoir des acteurs qui croient, il ne faut pas qu’il y ait des acteurs qui pensent que l’alternative c’est d’aller dans un dialogue qui aboutira forcément à un partage de pouvoir «, a martelé Patrick Muyaya.

Le Journal