Jusqu’à quelques jours avant que la rentrée scolaire soit effective ce lundi 05 septembre, les raisons de douter s’étaient multipliées, à l’instar de cette ménace de boycott brandi par les syndicats des enseignants.
Mais revenus à de bons sentiments, ces derniers ont annulé à la dernière minute la menace de boycott et invité les enseignants à reprendre normalement le chemin de l’école le jour J. Soit le lundi 05 septembre. Prévue pour être officiellement donné à Ngandajika, dans la province du Kasaï Oriental, cette mesure du ministre de l’EPST a subi également un changement de dernière minute de façon que le ministre de tutelle a du décider que le déplacement du Kasaï Oriental était devenu hypothétique à cause des vols incertains par manque de carburant. Conséquence: le go pour la rentrée scolaire a été donné dans la capitale. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la rentrée scolaire a été rattrapée par la crise du carburant ayant fait que peu de véhicules de transport en commun ont été aperçus lundi sur les routes de la capitale. Et du coup, la loi de l’offre et de la demande a joué parce que les courses pour lesquelles on paie habituellement 1000 Fc, ont vu leurs tarifs doublés. Les parents se sont vus dans l’impossibilité de faire déplacer les enfants pour les écoles faute de budgets suffisants. Comme si cela ne suffisait pas, des embouteillages monstres se sont invités à l’affaire, rendant les déplacements difficiles. C’est dans cette ambiance que la rentrée scolaire s’est effectuée à tel point que des élèves n’ont pas répondu présents partout. Touchons du bois pour que la crise du carburant ne s’accentue de façon à ne pas perturber l’année scolaire à peine entamée.
Le Journal