Totalisant 7 mois d’impaiement…: Les Conseillers communaux donnent un ultimatum de 7 jours au gouvernement pour décanter leur situation !

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Ils ont tellement usé de la patience au point qu’ils n’en peuvent plus. Eux, ce sont les conseillers communaux élus le 30 décembre 2023.

Ils ont commencé le travail et totalisent à ce jour, 7 mois sans que nul ne puisse s’occuper de leurs conditions : pas de frais de fonctionnement ni d’installation, pas de rémunération, pas de primes, les moyens de transport pour se rendre au travail et revenir chez eux, personne ne s’en occupe…
En un mot, comme en plusieurs, ces élus sont abandonnés à leur triste sort par le gouvernement qui voit ses intérêts ailleurs. Une situation aggravée par le fait que les bourgmestres des communes avec lesquels ils travaillent se sentent en marge de leur infortune pour ne pas s’impliquer dans leur dossier, eux qui sont les survivants du mandat passé et qui attendent de céder leurs places aux bourgmestres qui seront élus. Mais dont les élections se trouvent mises en veilleuse par la volonté de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, pour manque des moyens financiers. Textuel.
Dans l’entretemps, les conseillers communaux broient du noir et sont victimes de l’amateurisme de la Centrale électorale qui leur prive ainsi des bourgmestres élus qui plaideraient leur cause dès lors que c’est une cause commune.
Le désespoir de ces élus les a poussés à toquer à toutes les portes possibles sans que la solution ne soit trouvée à leur problème et, le dernier acte en date est le mémo par lequel, ils donnent un ultimatum de 7 jours au gouvernement pour décanter leur situation.
Beaucoup d’entre-eux, rappelle le mémo, ont abandonné leurs boulots pour incompatibilité, mais ils se retrouvent payés en monnaie de singe par le gouvernement de leur pays.
Comme à chaque fois que l’occasion s’offre à eux, ils ont également profité de leur mémo pour réclamer l’organisation des élections des bourgmestres et de leurs adjoints, par la CENI. Espérons que cette fois-ci, leur cause sera entendue.

Le Journal