Félix Tshisekedi caracolerait à la première place avec près de 57,1%, suivi par Martin Fayulu, le candidat numéro 21 avec 19,8 %, devant Moïse Katumbi Chapwe, le candidat numéro 3. Celui-ci semble être rattrapé par les derniers scandales qu’il n’a pas su clarifiés, ni gérés en termes de communication. C’est ce que révèle un sondage que notre journal a obtenu en exclusivité de source consulaire de trois des ambassades importantes basées à Kinshasa.
Du coup, les choses bougent très vite en RDC, à quelques jours du troisième cycle électoral organisé dans ce grand pays d’Afrique centrale.
Le vainqueur de l’élection du 20 décembre prochain sera sûrement le premier président élu des élections les plus ouvertes, inclusives et incontestables que le pays de Lumumba n’aura jamais connu dépuis son accession à la souveraineté nationale. Des élections sur fond du départ de la MONUSCO après 22 ans de présence contestée par la population de l’Est du pays. Elle qui a subi longtemps les affres des attaques terroristes du M23 soutenu par le Rwanda, que depuis peu la communauté internationale commence ouvertement à condamner et d’autres groupes armés affairistes.
Autant reconnaître que le travail stratégique réalisé par le président Felix TSHISEKEDI pour exposer, démystifier et exorciser les pays influents au conseil de sécurité de la peur de frustrer Kagamé, considéré comme le chouchou des multinationales britanniques, européennes et américaines pendant plusieurs années, pendant trop longtemps a porté ses fruits.
Cette même communauté internationale s’interroge désormais sur le devenir de la RDC à l’aube de ces élections qui semblent de plus en plus se confirmer avec la détermination de la CENI. Pour ce faire, plusieurs pays commandent régulièrement des sondages à leurs experts pour suivre les tendances, l’évolution pour orienter leurs recommandations à leurs pays respectifs.
De ces sondages, il s’avère que Félix Tshisekedi caracolerait en premier avec près de 57,1%, désormais suivi par Martin FAYULU le candidat numéro 21 avec 19,8 % devant Moise KATUMBI, le candidat numéro 3 qui semble être rattrapé par les derniers scandales qu’il n’a pas su ni clarifié, ni géré en termes de communication,
Passeport zambien, M23, Carine Katumbi…
Comme une patate chaude entre les mains du candidat N°3, une série de preuves irréfutables ont fuité dans les réseaux sociaux appuyant que Moïse Katumbi aurait, plusieurs fois, voyagé aux États-Unis avec un passeport zambien. Une vidéo démonstrative de ses données de voyage répétoriée sur un site officiel américain, aura été un coup de massue à ce sujet. Le scoop a été relayé par le journaliste d’investigation Litsani Choukran. Ce que le concerné a toujours nié.
Pourtant, quelques jours après ces révélations, un cadre de son parti, Christian Mwando Nsimba a reconnu maladroitement, que son patron de parti aurait reçu un passeport diplomatique zambien de courtoisie. Trop de contre-vérités, que le concerné n’a jamais démenti. Une autre preuve d’une de ses demandes de visa à l’ambassade de Grande Bretagne en Afrique du Sud, est venu renforcer tous les doutes ressentis par la population congolaise sur ce candidat qui semble entretenir trop de zones d’ombre sur sa vie, ses identités, et ses accointances obscures.
En outre, ses liens de plus en plus étroits et évidents avec James Kabarebe, Bertrand Bisimwa, pour lesquels son lieutenant croupi en prison, obligent Katumbi à ne jamais prendre officiellement position contre le Rwanda et son président.
L’actualité rebondissante dans ce grand pays au cœur de tous les enjeux stratégiques avec les minerais, a surpris plus d’un quand hier, quelques journalistes acquis à la candidature de Moïse Katumbi ont annoncés un message important de Corneille NAANGA, ancien président de la CENI, et candidat président de la République, exilé depuis peu, qui a décidé de prendre les armes en alliance avec le M23 et d’autres mouvements politico-militaires pour “évacuer” Felix Tshisekedi dit-il, en créant l’Alliance Fleuve Congo.
Le coup de fil de James Kabarebe qui change tout…
Selon des informations précises fiables parvenues à notre rédaction, James Kabarebe aurait appelé Corneille Naanga il y a quelques semaines pour lui demander de prendre position en soutenant le M23 s’il voulait avoir la chance d’être dans le short-list du gouvernement de Moïse Katumbi, ce qu’il a fait ce jeudi 15 décembre. S’affichant aux yeux du monde entier avec le patron des terroristes le M23 soutenus par le Rwanda.
A la faveur d’une conférence de presse tenue à Nairobi, pays membre de l’EAC à partir duquel, Corneille Naanga a craché toute sa colère et trainés dans la boue le nom et l’image du 5ième président de la RDC. Le menaçant ouvertement d’être éliminé ! Ceci, en violation des règles qui régissent notre organisation l’EAC. Cette disposition stipule qu’aucun pays membres ne peut se permettre d’être utilisé comme base-arrière pour toutes formes de menaces du pays en ordre de ses cotisations par qui que ce soit, ou une quelconque organisation terroriste ou militaire.
Moïse Katumbi qui avait reçu lui aussi, des appels venant du Rwanda, aurait fait une offre à Corneille Naanga pour rejoindre les forces négatives en vue de reprendre le contrôle en RDC. Parce qu’il apparaît de plus en plus, que par les urnes, il sera très difficile de battre Félix Tshisekedi qui jouit d’une adhésion populaire considérable.
Les tournées de campagne électorale des différents candidats à la présidence, si besoin était, ont fini par prouver la suprematie du candidat 20, Félix Antoine Tshisekedi qui devrait rempiler certainement pour un second mandat, sans fioritures. Le désistement des observateurs de l’Union Européenne en est une parfaite illustration.
Plus que jamais, Moïse Katumbi est en train de voir ses rêves politiques de grandeur à la tête du pays s’éloigner.
À cause du mauvais calcul et de mauvaises alliances. Il est plus que temps que ce dernier se prononce clairement pour confirmer qu’il se désolidarise de Corneille Naanga et de ses ambitions de tuer encore notre peuple qui a déjà longtemps souffert
Félix Tshisekedi, pour sa part, a promis de répondre du tac au tac, contre toutes menaces sur les populations congolaises. D’où, qu’elles viennent.
Rendez-vous est pris dans quelques jours pour connaître le dénouement de cette belle saga politique.
Le Journal