Révision de la constitution : Vital Kamerhe pour l’apaisement avant la commission promise par le chef de l’État !

Dans une sortie médiatique lundi à sa sortie d’audience avec le Chef de l’État à la Cité de l’Union africaine, Vital Kamerhe, le président de l’Assemblée nationale, a donné sa position par rapport à la question de la révision ou du changement de la constitution en appelant toutes les forces vives congolaises, les politiciens en particulier, à l’apaisement en attendant la mise en place de la commission multidisciplinaire annoncée par le Chef de l’État, dans la mesure où, selon lui, pour ce qui concerne la révision constitutionnelle, le Président de la République a promis de mettre en place une commission multidisciplinaire chargée de réfléchir sur la question , mais cette commission n’est pas encore mise en place, et n’a pas encore réfléchi, il y a des gens qui ont le don de lire ve qui viendra, a regretté Kamerhe en soulignant que dans cette commission, il n’y aura pas que des membresde la Majorité, mais toutes les forces politiques et autres forces vives de la nation.
L’initiative de la révision constitutionnelle prise en toute légalité par le Président Tshisekedi ne devait pas susciter des agitations au sein de l’opinion publique, a-t-il rappelé aux uns et aux autres, en disant que cette question n’est pas tabou dès lors que la constitution elle-même prévoitle mode de sa révision et les personnes qui sont habilitées à prendre une telle initiative. Notamment, au numéro le Président de la République, au numéro deux, le Gouvernement réunit en Conseil des ministres, au numéro trois chacune des chambres du parlement, par la moitié de sa composition et au numéro quatre, la population congolaise par une pétition de 100.000 personnes.
“Mais alors où est le péché ?”, s’est demandé le speaker de la chambre basse en soulignant que nous sommes toujours dans la légalité constitutionnelle, mais maintenant quand on commence à réfléchir, certains préfèrent le faire à haute voix, d’autres à voix basse, tandis que d’autres préfèrent aller trop vite en besogne.
Il s’agit, pour V.K, des prises de position en guise de soutien ou non de la révision constitutionnelle qui continuent à pleuvoir au sein de l’opinion publique depuis son annonce, il y a un mois, par le Président de la République selon qui, l’actuelle Constitution dite “des belligérants”, a montré ses limites, nécessitant une révision, soit carrément un changement par une autre, inspirée des réalités et expériences de dix dernières années.
Le Journal