Dans la recherche effrénée de la paix durable et pérenne en République Démocratique du Congo, le Président Félix Tshisekedi n’épargne aucune possibilité. À côté des fronts militaire et diplomatique, le Magistrat suprême a engagé le pays, il y a quelques années, sur le front judiciaire.
Un champ beaucoup plus important dont les résultats sont aujourd’hui palpables, notamment la réouverture, par la Cour Pénale Internationale (CPI), des enquêtes sur les crimes commis dans la partie Est du pays, plus particulièrement au Nord-Kivu. Une victoire éclatante et reluisante de Félix Tshisekedi.
Pour marquer l’importance que revêt ce front, pour la première fois dans l’histoire, le Chef de l’État a nommé un Vice-Ministre au sein du Gouvernement Suminwa, à qui il a confié la mission de veiller sur les intérêts du pays dans ce domaine. Samuel Mbemba Kabuya, c’est de lui qu’il s’agit. Depuis sa nomination, il est partout dans le monde, sur tous les continents, pour cette cause.
Aujourd’hui, grâce à la détermination de Félix Tshisekedi, ce front commence déjà à donner des résultats.
Après avoir réussi l’ouverture du procès public entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda à la Cour de Justice de l’EAC, où la première audience s’est déroulée à Arusha le 26 septembre dernier, Félix Tshisekedi vient de remporter une victoire éclatante devant la Cour Pénale Internationale (CPI) en obtenant d’elle la réouverture des enquêtes au Nord-Kivu sur les crimes perpétrés par le Rwanda et ses supplétifs.
Dans sa déclaration du 14 octobre dernier, le procureur de la CPI, Karim A.A. Khan KC, a indiqué ce qui suit : « Aujourd’hui, j’aimerais annoncer ma décision de réactiver nos enquêtes en République Démocratique du Congo (RDC). Ces enquêtes porteront en priorité sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome commis dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022. Les autorités de la RDC ont à deux reprises saisi mon Bureau de renvois aux fins d’initier des enquêtes sur leur territoire. Le premier renvoi, soumis le 3 mars 2004, portait sur des crimes présumés relevant du Statut de Rome commis sur l’ensemble du territoire de la RDC depuis le 1er juillet 2002. En juin 2004, mon Bureau a ouvert une enquête sur la situation en RDC. Le Gouvernement de la RDC a soumis un second renvoi le 23 mai 2023 concernant des crimes présumés commis dans la province du Nord-Kivu par des membres de différents groupes et forces armés depuis le 1er janvier 2022 », a-t-il dit avant d’ajouter : « Je tiens à rappeler que nos enquêtes dans la province du Nord-Kivu ne se limiteront pas à des parties au conflit en particulier, ou à des membres de groupes spécifiques. Au contraire, mon Bureau examinera de manière globale, indépendante et impartiale la responsabilité de tous les auteurs présumés ayant commis des crimes relevant du Statut de Rome. Aussi, mon Bureau accordera une attention particulière au principe de complémentarité et recherchera la collaboration et la coopération des autorités nationales et de tous les acteurs pertinents en vue d’assurer une justice efficace pour les victimes des crimes en question », a-t-il insisté.
Notons qu’une taskforce du front judiciaire a été créée, regroupant des éminents professeurs et avocats pour mettre en place des stratégies afin de glaner des prouesses.
M Katshita