RDC : La CNDH salue la commutation de la peine de mort en peine de réclusion à perpétuité

0
181
Members of the Secteur du Rail Aunts "Kuluna" (street children gang) fight with members of the Likonzi Kuluna (in the background) on November 16, 2012 in a street of Lingwala, north of Kinshasa. The modus operandi of kuluneurs is the following: either in broad daylight or at night, a pack of martial arts practitioners (called pombas) armed with clubs, machetes and other blunt objects raid and occupy a city square wherein they seize from passers-by and street vendors any valuable they can lay their hands on. Victims who resist are hacked with machetes, clubbed or stabbed. Some victims have died from injuries sustained in those kuluna raids and many a warlord kuluneur have has been gunned down by the Police dIntervention Rapide (PIR). AFP PHOTO / JUNIOR D. KANNAH (Photo by AFP) (Photo by -/AFP via Getty Images)

La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) de la République Démocratique du Congo (RDC) a accueilli avec satisfaction l’Ordonnance Présidentielle N°24/132 du 30 décembre 2024 portant mesure collective de grâce.

Dans un communiqué de presse N°CNDH/001/CAB-RAP/03/2025 publié ce 2 janvier 2025, la CNDH se réjouit de la commutation de la peine de mort, dans le cadre de cette mesure, à celle de servitude pénale à perpétuité accordée à toute personne condamnée par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024.

La CNDH salue cette avancée significative dans la protection des Droits de l’Homme en RDC, et particulièrement du droit à la vie consacré dans la Constitution Congolaise en ses articles 16 et 61.

Par ailleurs, la CNDH félicite le Président de la République pour avoir pris en considération son avis 001/AP/CNDH-RDC/2024 du 26 mars 2024 et son communiqué de presse CNDH/007/CAB-RAP/03/2024 du 10 décembre 2024, exhortant à l’usage du pouvoir constitutionnel pour commuer les peines de mort prononcées par les juridictions de la RDC à des peines alternatives.

Enfin, la CNDH salue ce geste particulier empreint d’humanisme, de pardon et de justice qui contribue à la promotion du droit à la paix. Elle encourage les autorités judiciaires à poursuivre cet élan de primauté des droits de l’homme porté par le Garant de la nation.

Pascal NDUYIRI