RDC: Jules Alingete ballonne financièrement la presse!

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L’Inspection générale des finances (IGF) semble mettre dans la même assiette les délinquants financiers et la presse. C’est la triste impression qui se dégage du refus de l’inspecteur général de finance-chef de service Jules Alingete de débloquer le dossier de paiement des organes de presse sous contrat en souffrance avec les entreprises publiques sous le contrôle de l’IGF.

Ce n’est un secret pour personne qu’à la suite des missions d’audit menées par les entreprises publiques, il y a eu arrêt de paiement. Du moins pendant un temps pour certains dossiers.

Pour les médias, ça semble être définitif car, les organes de presse sous-contrat avec l’Office congolais de contrôle (OCC), la Société nationale d’ électricité (SNEL), le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), la Société congolais des postes et télécommunications (SCPT), la société commerciale des transports et des ports (SCTP) et l’Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM) crèvent.

Depuis plusieurs mois pour les uns, et plus d’une année pour les autres, ils ne perçoivent rien à cause du refus des inspecteurs de finances d’autoriser le paiement de leurs factures alors qu’ils prestent.

Saisi, le ministre des Finances avait écrit aux dirigeants de ces entreprises pour leur demander de payer les organes de presse sous-contrat.

«Dans le cadre de la mission d’encadrement qu’effectue l’Inspection générale des finances (IGF), je vous saurais gré de bien vouloir examiner, le cas échéant, libérer en paiement les créances en souffrance pour défaut de visa des inspecteurs des finances au profit des organes de presse nationaux sous contrat avec vos structures respectives», leur avait écrit Nicolas Kazadi en janvier 2022.

Il avait pris le soin d’emplier les inspecteurs des finances qui menaient les missions d’audit à l’OCC, SNEL, FPI, SCPT, SCTP et à l’OGEFREM.

La presse anti Tshisekedi gâtée
Une année plus tard, ces entreprises son empêchées de s’exécuter. La faute au verroux de l’IGF qui, pour de raisons inavouées, refuse que la presse locale rentre en possession de ce qui lui revient de droit.

Entre temps, Jules Alingete injecte de folles sommes à la presse, particulièrement à des journalistes connus pour leurs attaques contre le pouvoir en général et le chef de l’État Félix Tshisekedi en particulier.

Le patron de l’IGF s’est d’ailleurs fait la réputation de «maboko banque» auprès de ses journalistes bien indentifies qui, n’ont pas besoin de déposer de factures, le paiement se faisant de manière informelle en violation de tous les principes de la bonne gestion qu’il prône.

Du coup, la presse locale qui, en l’absence de la subvention de l’État et des annonceurs, se contente du paiement des factures, s’appauvrit davantage alors que la presse pro Alingete s’enrichit et augmente sa capacité de nuisance contre le pouvoir de Félix Tshisekedi.

Le Journal