Qui sera le prochain président de l’Assemblée nationale ?

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Cette question taraude les esprits en ce moment où, à peine installé le bureau d’âge de la chambre basse du Parlement, des esprits sont focalisés sur ce que sera le bureau définitif avec ses membres. Et c’est là, que des romains s’empoignent déjà, chacun voulant tirer le drap de son côté. D’où la question de savoir qui sera le prochain président de l’Assemblée nationale. Une question qui se justifie dans la mesure où, pour certains observateurs, Modeste Bahati serait en train de s’activer pour occuper le perchoir de l’Assemblée nationale prochainement, et sa fronde autour de la tenue d’une rencontre entre Mboso et les députés nationaux de moins de 50 ans d’âge serait une manoeuvre pour s’attiter la sympathie de ces élus en vue de se faire élire à la tête de la chambre basse prochainement.

Les révélations du député Auguy Kabuya à ce sujet, parlent d’elles-mêmes, et c’est le sens à donner à la levée de boucliers observée en ce moment dans le camp politique du chef de l’Etat et susceptible de créér un séisme si l’on y prend garde. Dans cet imbroglio, d’aucuns se demandent ce que l’on fait de la charpente du bureau de l’Assemblée nationale qui donne à chaque composante un poste pour maintenir l’équilibre et la quiétude au sein de l’Union sacrée de la nation…

Selon plusieurs analystes, le chef de l’Etat congolais Félix-Antoine Tshisekedi qui se fait adepte d’une vision novatrice et audacieuse pour la RDC, donne des signaux d’un engagement de la promotion d’une nouvelle ère politique. Ces derniers sont d’avis que la conviction de Tshisekedi en une transformation inéluctable de la classe politique congolaise ébranle les structures établies, défiant les apparatchiks, les cartels politiques et les puissances établies qui ont longtemps maintenu le pays dans une forme d’otage politique. Ont-ils tord ou raison ?
Ce qui est vrai c’est que dépuis sa réélection à la présidence de la RD Congo, Tshisekedi ne cache pas son besoin crucial d’opérer un changement profond dans la gestion du pays. Et sa détermination à propulser de nouveaux visages et de nouvelles idées sur la scène politique congolaise est un signal fort envoyé aux élites établies, remettant en question les statu quo, Tshisekedi s’est imposé comme un acteur majeur d’une révolution silencieuse, mais résolue, affirme un confrère en ligne qui précise que Félix Antoine
Tshisekedi, par sa vision, tente de briser les schémas traditionnels qui ont longtemps prévalu dans la politique congolaise.

Augustin Kabuya arrive…
La séquence des créations du “Pacte pour un Congo Retrouvé” de Vital Kamerhe et de la “Dynamique Agissons et Bâtissons” de Sama Lukonde, trouve sa réponse en la personne de Kabuya Tshilumba.
Ce dernier, en sa qualité d’informateur nouvellement désigné par le chef de l’Etat, devra identifier une coalition majoritaire à l’assemblée nationale dans 30 jours et lorqu’il aura remis les conclusions de sa mission au chef de l’État, ce dernier y puisera pour nommer le prochain formateur du premier gouvernement de son second mandat.
La volonté de Tshisekedi pour défier le statu quo politique est un catalyseur qui pourrait bien redéfinir le paysage politique congolais, offrant ainsi un espoir renouvelé à la nation tout entière, soutiennent ses proches qui voient en l’aspiration de Félix Tshisekedi à propulser Augustin Kabuya comme symbole d’une nouvelle génération politique en RDC témoigne de sa détermination à écrire un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, défiant les conventions établies et ouvrant la voie à un avenir où l’intérêt public par le respect des lois prime sur les intérêts personnels et partisans.

Le Journal