Dans une publication sur son compte X, le ministre de l’Industrie a fait savoir que dans le Conseil des Ministres du 15 mars 2024, un sujet a, entre autres, préoccupé les participants :
“Où positionner la RDC dans la chaîne de valeur mondiale des Batteries, des énergies renouvelables et des Véhicules Électriques?”
Objet du débat nourri au gouvernement qui a répondu à la question de savoir où devons nous situer l’ambition entre 1.L’extration, 2.Le raffinage, 3.Les précurseurs, 4. La production des cellules et des batteries de véhicules électriques (VE).
En explication simple, a souligné Julien Paluku, l’échelle de valeur est de 1 à 636 (résultat de l’étude). C’est-à-dire, si la valeur de matières premières à l’extraction est de 1, celle de la même matière à la production des VE est de 636 en passant par le raffinage( valeur 4 fois plus), précurseurs (valeur 25 fois plus), cellules (35 fois plus), batteries (107 fois plus) et VE(636 fois plus). Étude pilotée par le Conseil Congolais de la Batterie de la RDC qui a, pour ce faire, recruté un cabinet pour ce faire. Évaluez en milliards pour vous en rendre compte, a-t-il suggeré.
Tout esprit éclairé comprend pourquoi la RDC veut faire de ce secteur le levier incontournable de sa relance économique. Et depuis 1960, on peut mesurer les pertes énormes enregistrées par l’économie congolaise tournée simplement vers l’extraction (à dessein). Voilà pourquoi la transformation locale de nos ressources est le cheval de bataille du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ce sont là les débats intéressants pour le pays qu’on doit arborer avec optimisme avec, entre autres, les défis énergétiques et infrastructurels ou alors opportunités à saisir, a-t-il conclu.
Le Journal