Ça fait longtemps que les kinois se plaignent de la pollution sonore qui les empêchent de vivre paisiblement. Des mesures dans le sens de mettre de l’ordre dans le secteur ont été prises par les autorités urbaines, sans réel suivi sur le terrain. Du moins, l’on remarque ces mesures servent de moyens de se faire de l’argent à la police qui en levant le ton, se fait corrompre et ferme les yeux. Et que vive la galère.
Mais, une fois de plus, et peut-être la bonne, on vient de nouveau d’interdire des tapages nocturnes et diurnes et autres nuisances sonores émanant des places publiques, sur toute l’étendue de la ville province de Kinshasa, selon un communiqué de l’Hôtel de ville publié récemment et qui stipule que l’Exécutif provincial attire l’attention des tenanciers des terrasses et bars, les responsables des Eglises et autres sociétés qui se livrent à des activités de marketing à travers la capitale, que sont interdits sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa les tapages nocturnes et diurnes dont la nature, la fréquence et les niveaux des bruits sonores sont constitutifs de nuisances sonores.
Selon Papy Musey, ministre provincial de l’Intérieur, Sécurité et Justice qui a signé ce communiqué officiel, en attendant qu’une mission de contrôle systématique soit diligentée dans toutes les communes, il est demandé à toutes les personnes morales ou physiques qui se livrent à toute activité susceptible de créer ou de provoquer des bruits, de se conformer strictement aux dispositions légales et réglementaires en la matière, en l’occurrence l’Edit no 005 du 09 octobre 2012 portant réglementation relative aux nuisances sonores dans la ville de Kinshasa.
Selon le communiqué, les récalcitrants subiront la rigueur de la loi pouvant aller de la confiscation de leurs matériels sonores jusqu’au retrait de leur autorisation d’ouverture.
La mesure de l’Exécutif provincial de Kinshasa intervient, à la suite de la recrudescence sonore dans la totalité des communes de la capitale où non seulement ces tapages de jour ou de nuits portent atteinte à la tranquillité des Kinoises et Kinois, mais aussi constituent des éléments préjudiciables à la santé et à l’environnement.
Le Journal