À quelques mois des échéances électorales en RDC, le Mouvement de libération du Congo, parti politique cher au chairman Jean-Pierre Bemba Gombo commence à manifester des signes de fissures.
Si certains cadres ne cachent plus leur lassitude et en font part dans les coulisses, ce n’est pas le cas avec James Anderson Nzale Longbango qui, lui, n’en pouvant plus, a choisi carrément de jeter l’éponge en déposant sa démission avec fracas.
En effet, ce membre d’honneur et haut cadre du parti a démissionné officiellement du MLC pour des raisons de convenance et de motivation personnelles, écrit-il.
Quand bien même le démissionnaire justifie son acte, mais en lisant sa lettre avec des lunettes de fond, l’on ne peut s’empêcher de croire qu’elle cache derrière elle des raisons réelles dans la mesure où, le démissionnaire souhaite tout de même qu’après lui, le MLC mette sur pied en son sein des véritables structures démocratiques qui garantissent le respect des droits de l’homme, notamment la liberté d’expression et d’opinion, telles que guaranties par la Déclaration universelle des Droits de l’homme et la constitution congolaise.
Ceci peut bien expliquer cela, surtout que le cadre démissionnaire souhaite que le MLC amorce des véritables réformes conjoncturelles, structurelles et substentielles pour devenir une force politique suffisamment ancrée et implantée sur toute l’étendue du territoire national, sans omettre de souhaiter au MLC de s’approprier des valeurs privilégiant le mieux être de tous les Congolais sans exception et exclusion ainsi que la bonne gouvernance. Ce sont là les souhaits de James Anderson Nzale à l’endroit du parti politique qu’il vient de quitter tout en promettant de l’accompagner spirituellement et moralement sur fond de son ONG en oubliant que les ONG sont apolitiques.