Les nominations opérées dans une vingtaine d’entreprises publiques et publiées mardi soir ne sont pas de nature à créer la cohésion nationale dans la mesure où elles commencent déjà à susciter de la frustration et de rancoeurs au sein de l’opinion.
Et des langues commencent à se délier pour exprimer la déception, selon des tweets de certains confrères qui signalent avec regret que l’UNC de Vital Kamerhe et Ensemble de Moïse Katumbi sont superbement ignorés dans ces nominations, ne possédant pas de mandataires dans la série lue sur les antennes de la télévision nationale mardi.Par contre, notent les tweets plaintifs, le MLC de Jean Pierre Bemba, l’UDPS et AFDC de Modeste Bahati Lukwebo se sont tapés la part du lion avec plusieurs mandataires dans les entreprises publiques concernées par les nominations.Ce qui, selon un analyste, présage un sombre avenir pour l’Union sacrée de la Nation. Il n’a pas tord celui-là, dans la mesure où, déjà avant ces nominations qui risquent de mettre de l’huile au feu, le climat n’était pas au beau fixe au sein de la grande famille politique du chef de l’Etat avec des prises de positions de certains cadres des tendances aujourd’hui mises à la traîne, ne semblaient plus faire chorus avec la ligne directrice de l’USN. Pour d’aucuns, le fait d’être écartés de la gestion des entreprises publiques serait la rançon de ce déviationnisme, au moment où plus d’un observateur s’attendait à ce que les linges sales se lavent en famille et que l’on reparte sur de nouvelles bases.Faisant fi du bon sens, les récentes nominations viennent de montrer que le chef de l’Etat a amorcé le virage de la non conciliation avec ses partenaires politiques jugés d’indélicatesse. Comment ne pas le croire dans la mesure où, les nominations des mandataires parlent d’elles-mêmes quand l’on trouve les deux filles Bahati nommées l’une DGA à la Sonahydroc et l’autre membre du Conseil d’administration de la Sonas. Tandis que les autres partenaires du Chef de l’Etat n’ont que leurs larmes pour pleurer.Pour plusieurs observateurs de la scène politique du pays, cette façon de faire viole gravement l’unité nationale et l’esprit de la Constitution de la République, se sont-ils plaints en constant avec amertume que l’on a pas tenu compte de la représentativité des provinces dans ces nominations qui privilégient, par contre, la complaisance en écartant les fils et filles-maisons pour des parvenus.Des gens sans expérience dans la vie des entreprises dans lesquelles ils sont nommés. Le cas de la SONAS est assez illustratifs à cet effet. La personne possédant un background respectable dans la gestion des dossiers des assurances est mis aux rancarts à la place de quelqu’un qui aura tout à apprendre.Le
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