Le café congolais se porte bien. C’est le cas de le dire quand l’on réalise que l’Office national des Produits agricoles du Congo-ONAPAC- qui est un organe régulateur des produits agricoles d’exploitation au pays, est décidé à matérialiser sa mission dans le cadre de l’encadrement agronomique des producteurs de café en vue de sa commercialisation efficiente dans le grand Kivu.
Quoi de plus normal que dans cet ordre d’idées, l’ONAPAC ait érigé un parc à bois de caféines à Minova, Groupement Buzi-Bulenga, dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu de façon à ce qu’il soit produit, à court terme, le café en ramenant le cycle végétatif de 3 à 2 ans. Sans que les engrais chimiques soient mis à contribution dans cette opération. En expliquant ce processus, monsieur François Kambala, le directeur Secteur/Bukavu de l’ONAPAC soutient que le champ semencier dont il est question pourra produire des milliers de boutures de caféiers par an en emblavant 10 hectares dont 5 pour le Nord-Kivu et 5 pour le Sud-Kivu.
Quant à lui, monsieur Guy Bompate Bo-Louanda, Directeur Général de l’ONAPAC, note que le champ semencier de Minova contient des plantules du genre caféier arabica dont la première production sera disponible dans 9 mois. Il a été soutenu dans ces propos par Jean Chrisostone Djakemela, directeur de l’ONAPAC pour le secteur Goma. Pour la population locale, la joie est à son comble si l’on se refère aux déclarations d’un notable de Kalehe qui a fait savoir qu’il leur fallait à l’époque, 3 ans pour qu’un pied de caféier puisse produire, tandis que l’approche actuelle donne l’espoir de la production du café arabica endéans 2 ans.
Le Journal