Ce qui était jusque-là considéré comme un secret de la part des occidentaux, avec en tête les États-Unis, la France…, a cessé de l’être grâce à la diplomatie de Félix Tshisekedi et du gouvernement congolais qui n’ont jamais cessé d’accuser le Rwanda d’agresser la RDC tapi dans l’ombre du M23. Agacé, Paul Kagamé a fini par reconnaître cette réalité, bien que mettant en avant des raisons de poursuite des FDLR sur le sol congolais qui ne passent plus dans l’opinion.
Désormais mise au pieds du mur, la communauté a fini par courber l’échine.
A l’instar des États-Unis dont la représentante aux Nations Unies a, lundi 30 septembre dernier, demandé au Rwanda de retirer immédiatement ses troupes de l’Est de la RDC, pour que la paix y revienne. Cette demande a été faite devant le conseil de sécurité. Pour ce faire, la diplomate américaine a sollicité également du Conseil de sécurité de ne pas autoriser le retrait complet de la MONUSCO, argumentant que c’est pour offrir la paix aux peuples de cette région, et que la RDC doit aussi immédiatement agir contre les FDLR et cesser son soutien à ce groupe.
Les Etats-Unis se félicitent de la collaboration entre la RDC et la MONUSCO aussi bien pour le retrait de la mission, que pour les activités essentielles en cours, y compris pour faire respecter le cessez-le -feu en cours et protéger les personnes déplacées, a souligné la diplomate américaine, revelant que son pays se félicite aussi des efforts de la RDC au niveau local et régional pour le retrait de la MONUSCO du Sud-Kivu. Bien que le retrait de la MONUSCO de cette province a laissé des lacunes majeures qu’il faut à tout prix combler, a-t-elle fait savoir.
Le Journal