En désespoir de la cause, le 22 juillet 2024, les Conseillers communaux de la RDC, à travers le collectif qu’ils ont mis sur pieds pour la défense de leurs intérêts, ont adressée une lettre de demande d’audience à Madame Judith Suminwa, la Première ministre et cheffe du gouvernement.
Cette démarche vise d’avoir un entretien avec la cheffe de l’exécutif national pour parler sur les questions relatives à l’organisation des élections des conseillers urbains, des bourgmestres et de leurs adjoints.
Cet entretien est également sollicité dans le but d’échanger sur la prise en charge des conseillers communaux en ce qui concerne leurs émoluments impayés jusqu’à ce jour, leurs frais d’installation et de fonctionnement…
Pour être pragmatiques, ces derniers ont formé une délégation représentant les conseillers communaux des 26 provinces du pays au cas où la Première ministre accepterait de les rencontrer.
Faisant d’une pierre, deux coups, les conseillers communaux ont, le même 22 juillet 2024, écrit au gouverneur de Kinshasa pour l’informer du sit-in qu’ils organisent le 25 juillet 2024 devant la Primature pour accélerer les faits contenus dans la correspondance adressée à la Première ministre.
Il est tout de même curieux, s’étonnent des observateurs, que les conseillers communaux élus du peuple pour la toute première fois dans l’histoire du Congo indépendant, se plaignent continuellement de ne pas être pris en charge par le gouvernement. Dans un pays pourtant immensément riche en minerais qui lui rapportent gros en terme d’argent, et où les régies financières rivalisent d’ardeur pour renflouer les caisses de l’Etat. Il est temps de rectifier le tir.
Le Journal
