L’épée de Damoclès sur les hôpitaux-affairistes !

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Le Secrétariat général à la Santé de la République Démocratique du Congo vient de taper du poing sur la table ce lundi 12 février 2024 en promettant des sanctions administratives, pouvant aller jusqu’au retrait du diplôme, à l’encontre des gestionnaires des établissements sanitaires qui ne reservent pas un bon accueil aux malades.

Il s’agit d’une décision découlant d’une série d’incidents survenus dans des structures sanitaires trahissant des défaillances dans la prise en charge des patients. Le ministre de la Santé a, pour ce faire, suspendus de leurs fonctions, les médecins directeurs de l’hôpital général de Kinshasa ex-Mama Yemo et Clinique Ngaliema. L’une des extensions de la clinique Akram n’a pas échappé à cette mesure de la tutelle pour avoir négligée la prise en charge d’une femme enceinte qui est morte avec son bébé.
Pourtant, ce laisser-aller prend du volume malgré les directives organisationnelles du secrétariat général invitant les gestionnaires des établissements ainsi que les prestataires des soins et des services à assurer un bon accueil à tous les malades, en particulier ceux référés dans le cadre de la continuité des soins en urgence.
Voulant remettre les choses sur les rails, le Secrétariat général à la santé a fait savoir que le non-respect de ces directives expose les contrevenants à diverses sanctions, telles que la suspension ou la perte du mandat pour les membres du Comité de Gestion, la suspension des prestataires des soins, et des sanctions administratives allant jusqu’au retrait du diplôme et du numéro d’ordre professionnel.

Pour plusieurs observateurs, ces mesures disciplinaires font suite à la décision officielle du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, d’instaurer la gratuité de la maternité, une mesure initialement expérimentée à Kinshasa avant d’être étendue à l’ensemble du pays.
Le secrétariat général à la santé souligne l’importance de garantir des soins de qualité et centrés sur le patient dans le cadre de la mise en œuvre de la couverture santé universelle, conformément aux principes fondamentaux de la Constitution de la République Démocratique du Congo.
La situation reste sous haute surveillance alors que les autorités sanitaires du pays s’efforcent de renforcer les normes de qualité et d’assurer un meilleur accès aux soins de santé pour tous les citoyens congolais.

Le Journal