En prévision de la tenue des élections législatives, le 15 décembre prochain à Masimanimba, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) vient de lancer les préparatifs y afférents dans cette partie de la province de Kwilu. Car, l’opinion se souviendra que la Centrale électorale avait annulé les résultats de ces élections, à cause de la tricherie et autres irrégularités enregistrées lors de la tenue de ces élections.
C’est du moins ce qui explique la reprise des préparatifs des législatives nationales par la Céni dans cette province de la RDC. L’annonce a été faite par le deuxième vice-président de la Céni, Didier Manara, renseigne un communiqué de la Centrale électorale, parvenu à notre Rédaction.
Selon la source, les préparatifs des élections législatives nationales à Masimanimba, ont été au centre d’une rencontre entre le deuxième vice-président de la Céni et les autorités locales. Objectif poursuivi était de « coordonner les préparatifs pour la reprise des élections, prévues pour le 15 décembre 2024 à Masimanimba », a précisé le deuxième vice-président de la Centrale électorale.
Dispositions prises
A ce sujet, il a ajouté : « J’ai reçu sur place des assurances des autorités politico-administratives locales quant à la sécurité et la bonne organisation de ces élections dans un climat de sérénité ». Avant de noter que ces dispositions sont cruciales pour permettre, par la suite, l’organisation des élections indirectes des sénateurs, du gouverneur et du vice-gouverneur de la province de Kwilu.
Profitant de son séjour sur le terrain, Didier Manara s’est également entretenu avec l’Administrateur de territoire. Leur échange a porté sur les points forts et les faiblesses constatées lors des opérations électorales du 20 décembre 2023. Et de rappeler : « J’ai mis l’accent sur quatre faiblesses principales ayant conduit à l’annulation des résultats dans la circonscription électorale de Masimanimba en raison de cas de fraude, de violences et de vandalisme ». Et de poursuivre : « Ces points faibles incluent une défaillance dans la sécurisation des opérations électorales, l’insuffisance d’éléments de la Police nationale congolaise pour assurer la sécurité du matériel et du personnel électoral sur les sites de vote, un manque de communication et l’absence de coordination des informations, et enfin, le détournement des fonds destinés à la logistique ». Illustration : le déploiement du matériel et du personnel ainsi que des primes des policiers.
Pour rappel, la Centrale électorale avait annulé les résultats des législatives du 20 décembre 2023, dans les circonscriptions électorales de Masimanimba (Kwilu), et de Yakoma dans la province du Nord-Ubangui. C’était suite aux cas de fraudes et autres irrégularités observées sur le terrain.
T.M.
