La police d’assurances santé, invalidité et des obsèques des professeurs d’Universités et Instituts supérieurs de la République démocratique du Congo, a été signée, le samedi 2 novembre 2024 à Kinshasa, entre les représentants du corps académique et des assureurs « SFA » et Activa, rapporte un communiqué officiel, parvenu à notre Rédaction.
Dans son adresse, la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Mme Marie-Thérèse Sombo, a déclaré : « C’est avec un réel plaisir que je prends la parole sur cette tribune, dans ce beau cadre expressément choisi à la taille de l’événement, pour prononcer ce mot combien significatif, à l’occasion de la continuité de ce projet d’assurance santé et invalidité et obsèques au bénéfice des Professeurs de notre pays, la République démocratique du Congo, dont la matérialisation remonte à la signature, en date du 20 juillet 2023, du contrat entre SFA, Activa et l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa, et s’étendra sur tous les Professeurs du pays ». Et d’ajouter : « En effet, l’événement de ce jour rentre la droite ligne de la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, et ce, sous l’exécution de la Première ministre, Judith Suminwa, qui a ordonné, par ses services et ceux de nos ministères respectifs, la poursuite de cet avantage social par la liquidation de l’enveloppe y afférente ».
Une toute première initiative du genre
L’engagement de gouvernement de la République dans l’aboutissement heureux de ce dossier en faveur des Professeurs, a-t-elle poursuivi, vise l’amélioration des conditions de vie des membres du corps académique des Universités et Instituts supérieurs, consacrée par les textes légaux et règlementaires régissant le personnel de l’ESU, en général et le corps académique en particulier.
A en croire la ministre de l’ESU, que cette action de mise en place des assurances pour les Professeurs, constitue une toute première du genre depuis plus d’un demi-siècle de fonctionnement du secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Cette prise en charge se démarque de celle d’une mutuelle de santé qui exige de l’adhérent des frais en contrepartie des soins. Les conventions d’assurances santé, invalidité et obsèques qui viennent d’être signées, en guise de renouvellement, sont prises en charge, dans leur totalité, par le gouvernement, renseigne la source. Ceci s’insère dans le parfait contexte des accords de Bibwa, dont la signature de l’addendum est intervenue en août dernier, a fait valoir Mme la ministre de l’ESU.
Par ailleurs, il y a lieu de rappeler la ferme détermination du Président de la République, à poursuivre son élan social au bénéfice des Professeurs, par l’élargissement de cette prise en charge aux conjoints et à trois enfants mineurs, a-t-elle fait remarquer. Certes, il y a encore à faire, mais nous devons en remercier d’abord le Grand Chancelier des Universités pour cet acte posé, a conclu Mme Marie-Thérèse Sombo.
Mputu Muana