La rencontre qui a eu lieu entre le chef de l’État Félix Tshisekedi et les députés nationaux ainsi que les sénateurs n’a pas encore cessé d’alimenter les conversations dans les salons huppés de la capitale RD-congolaise. Mais ce que l’opinion ne sait pas c’est que, après avoir donné l’occasion au chef de l’État de se déchaîner face à ses interlocuteurs, tous membres de l’Union sacrée de la nation, pour leur altruisme au dépend des intérêts de la population, ces derniers notamment les députés nationaux, ont saisi la balle au bond pour exprimer leur déception au président de la République pour les avoir rappelés dans la capitale urgemment en interrompant leurs vacances parlementaire, en vue de venir choisir le juge devant representer le parlement à la Cour constitutionnelle en omettant de satisfaire tous leurs droits pour la circonstance, notamment par l’envoi de leurs titres de voyage.
En effet, les réclamations des députés nationaux trouveraient leur sens dans le fait que, pour les faire revenir à Kinshasa, loin de leurs circonscriptions électorales et bases où ils se trouvaient en vacances parlementaires auprès des électeurs, chacun d’eux avait droit à 3.500 USD pour acheter son billet d’avion du trajet aller et 3.500 USD pour le trajet retour. Soit un total de 7.000 USD de titres de voyage pour chacun des députés nationaux. Pas que ça. Chacun d’eux devait en plus, bénéficier de 7.000 USD pour sa participation à cette session extraordinaire. Parce que la session extraordinaire a un prix !
Mais si du côté de la chambre haute du parlement, les sénateurs ont empoché chacun 14.000 USD pour cette opération sans atermoiements, au niveau de l’Assemblée nationale, par contre, il y a eu pleurs et grincements de dents. Pour cause, chaque député s’est trouvé avec 7.000 USD sans que les explications claires ne soient données à la destination prise par les autres 7.000 USD.
Du coup, les élus nationaux se sont sentis pris pour des dindons de la farce et ont été poussés à le faire comprendre à leur hôte du jour, le chef de l’État. Piqué dans son sens paternel, ce dernier a interpellé ipso-facto le ministre des Finances pour être fixé sur ce cas qui a tout d’une arnaque. Le ministre des Finances a dit avoir libérés tous les fonds qu’il fallait. Situation ayant créé un sérieux doute dans la gestion claire de ces fonds au niveau du bureau de l’Assemblée nationale.
Sur le coup, les députés nationaux ont fait le parallèlisme avec la situation que traversent les agents administratifs de la chambre basse du parlement en étant impayés depuis des mois. Ils menaçent de se mettre en grève pour que soient pris en compte leurs droits. Il est question alors, de chercher à trouver à qui profite ce désordre bien entretenu qui enrichit certains au détriment des autres. Dossier à suivre.
Le Journal