La RDC et la Chine renforcent leur coopération agricole

La République Démocratique du Congo (RDC) vient de signer d’importants accords avec la Chine pour développer son agriculture. Ces ententes ont été conclues lors du Forum sur la Coopération Chine-Afrique (FOCAC). Selon Julien Paluku Kahongia, le Ministre du Commerce Extérieur, ces contrats couvrent toute la chaîne agricole : de la production à la recherche, en passant par la formation, la transformation des produits et leur vente. Le Ministre de l’Agriculture a signé ces accords, marquant ainsi une nouvelle étape importante pour le secteur agricole congolais.
Le Ministre Paluku a rappelé que dès septembre 2024, le président chinois Xi Jinping avait promis 50 milliards pour diverses actions entre 2025 et 2027. La délégation congolaise présente à cette réunion ministérielle était dirigée par la Ministre des Affaires Étrangères, Thérèse Kayikwamaba Wagner, et incluait aussi le Ministre d’État à l’Agriculture, Mutshail Mutomb Grégoire, ainsi que le Ministre du Commerce Extérieur lui-même.
Leur présence visait à évaluer les avancées suite à l’accord-cadre de coopération signé en septembre avec la Chine.
Dans le cadre de ce partenariat, la Chine a confirmé qu’elle n’appliquera plus de taxes sur 100% des produits agricoles venant de la RDC.
C’est une excellente nouvelle pour les entreprises congolaises intéressées par l’exportation. Des formations seront également proposées pour améliorer les méthodes de culture, les normes de qualité, la conformité et la certification des produits.
Ces formations seront assurées par des organismes spécialisés comme l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC) et l’Office Congolais du Contrôle (OCC).
Le Ministre Paluku a également indiqué que la RDC a présenté de nouvelles opportunités d’exploitation du fer à Banalia, dans la province de la Tshopo. Les gisements de fer y seraient quatre fois plus importants que ceux de la Guinée Conakry, ce qui représente un potentiel énorme pour l’industrie lourde.
Enfin, la difficulté pour les Congolais d’obtenir des visas chinois a été abordée et la partie chinoise s’est engagée à examiner et résoudre ce problème.
