Jamais gestion des finances publiques n’aura été commentée inversement et controversée comme elle l’est après le départ de Kazadi. L’on en veut pour preuve, la récente intervention du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe qui a déploré sans porter les gants, les dépassements budgétaires « alarmants » après la présentation du rapport de la commission Ecofin sur le projet de loi portant reddition des comptes pour l’exercice 2023 notant, notamment, des dépenses d’urgence excessives.
Vital Kamerhe s’est exprimé lors de la plénière tenue mardi 29 octobre 2024 au Palais du Peuple, rappelle Actu.cd en soulignant que le speaker de la chambre basse du parlement s’est basé sur le rapport de la commission Ecofin, pour dénoncer le paiement des dettes non certifiées alors que les projets d’investissements peinent à bénéficier des crédits nécessaires pour le développement du pays.
« Nous avons noté des dépenses en urgence qui ont dépassé les 51%. C’est devenu plutôt la loi, vous avez aussi relevé que ce n’est pas le fait seulement du ministère du budget et des finances mais il est question que l’on puisse établir les responsabilités de chaque responsable de ces actes de mégestion. Quand vous dites que pour le PDL-145T, c’est 92,10 milliards FC (45,7 millions $), soit 6,96% au moment où la dette non certifiée a été payé à hauteur de 450 milliards FC (223,5 millions $), on se demande où se trouve la priorité finalement de l’État congolais ? Est-ce que le gouvernement n’a pas contredit tout ce que l’autorité suprême, le Président de la République avait décliné comme priorités? », s’est étonné Vital Kamerhe pour qui, la situation est catastrophique et nécessite l’implication de son institution pour rétablir de l’ordre.
« Sur 100% des dépenses d’investissements effectuées, 85% sont des études. Quelles études qui coûte autant d’argent ? », a-t-il déploré dans les propos relayés par Actu.cd.
Le Journal