La dissolution des 13 partis politiques réclamée par Jacquemin Shabani !

Le ministère de l’intérieur, signale alternance.cd, se montre intransigeant envers les opposants accusés de pactiser avec les rebelles de l’Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC/M23). Après la suspension des partis politiques dont les dirigeants ont pris part au conclave de l’opposition de Nairobi, Jacquemin Shabani s’oriente désormais vers la dissolution définitive de ces formations.
Dans un communiqué daté du 31 octobre 2025, consulté par la source, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a rappelé que, conformément à la loi, il avait suspendu les activités de certains partis politiques pour notamment atteinte à la souveraineté et à la sécurité nationales.
Le ministère de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières a par ce canal, informé l’opinion de la suspension des activités de quelques partis politiques sur toute l’étendue du territoire national à la suite des faits de violation des principes de consolidation de l’unité nationale, de préservation de la souveraineté de l’État congolais ainsi que de préservation de la sécurité et de l’intégrité du territoire national conformément à l’article 5 de la loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques. Il s’agit de : PPRD, LGD, Piste pour l’Emergence, AAP, UDA, MPCR, ATD, COFEDEC, PNEC, MLP, UPC et ADCP», lit-on dans ce communiqué précisant que le gouvernement est allé plus loin. Parce que désormais, c’est la dissolution des partis politiques dirigés respectivement par Joseph Kabila (PPRD), Matata Ponyo (LGD), Seth Kikuni (Piste pour l’Émergence), Théophile Mbemba (AAP), Claudel Lubaya (UDA), Jean-Claude Vuemba (MPCR), José Makila (ATD), Venant Tshipasa (COFEDEC), Michel Mwika (PNEC), Franck Diongo (MLP), Thomas Lubanga (UPC) et Corneille Nangaa, fondateur de l’ADCP et chef politique de l’AFC/M23 qui est visée.
“Suivant les articles 29, 30 et 31b de la loi susmentionnée, le ministère de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières a saisi le Conseil d’État en vue d’obtenir la dissolution de ces partis politiques”, précise le communiqué signé par le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières.
En effet, Jacquemain Shabani a réaffirmé la détermination du gouvernement à restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national et invité les partis politiques à exercer librement leurs activités dans le respect de la légalité et des règles de la République, tout en les a exhortant à veiller au strict respect de l’ordre public, des bonnes mœurs ainsi que des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales.
Pour la source, si le Conseil d’État répond favorablement à la requête du gouvernement, Joseph Kabila, Matata Ponyo et d’autres opposants membres de leur plateforme « Sauvons la RDC » pourraient se retrouver sans partis politiques et ils devront alors se battre non seulement pour sauver leurs formations, mais aussi pour la République démocratique du Congo qu’ils prétendent vouloir sauver.
La liste des partis visés par la mesure du ministère de l’intérieur :
1. PPRD, de Joseph Kabila
2.LGD, de Matata Ponyo
3.Piste pour l’Emergence, de Seth Kikuni
4.FDA de Albert Mukulubundu
5. COFEDEC de Venant Tshipasa
6.PNEC a de Michel Mwika
7.AAP, de Théophile MBEMBA
8.UDA, de Claudel André Lubaya
9.MPCR, de Jean Claude Vuemba
10.ATD, de José Makila
11.MLP, de Franck Diongo
12.UPC, de Thomas Lubanga
13.ADCP : Corneille Naanga
Le Journal
