La Banque mondiale cofinance à 600 millions USD le projet électricité-eau

 La Banque mondiale  cofinance à 600 millions USD le projet électricité-eau

Le ministre des Ressources hydrauliques et de l’électricité a lancé, mardi 18 mars à Kinshasa, le projet d’accès à la gouvernance et les réformes du secteur de l’eau et de l’électricité,  cofinancé à 600 millions USD par la Banque mondiale.

Dans le communiqué du ministère des Ressources hydrauliques et de l’électricité que nous avons lu, on peut noter :

« Je lance ce mardi 18 mars 2025 à Kinshasa le projet d’accès de gouvernance et de réforme des secteurs de l’électricité et de l’eau, (AGREE).Ce projet est cofinancé par la RDC et appuyé par la Banque mondiale(BM) à hauteur totale de 600 millions de dollars américains», a-t-on lu dans le communiqué.

« De façon résumée, sur un financement total de 600 millions de dollars américains. Les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 sont chiffrées à USD 89.111.326,75, dont USD 61 427.748,35 pour le Volet Eau et USD 27.683.578,40 pour le Volet Electricité »,  ajoute la source.

 

« L’objectif du développement du Projet AGREE est d’accroître l’accès à l’électricité et à l’eau potable à base d’énergie renouvelable dans 14 villes ciblées dans les zones d’intervention de la Banque Mondiale, des nouvelles usines d’eau potable à Kinshasa et Kananga, le réseau électrique MT/BT de Kinshasa pour la SNEL refait ainsi que la modernisation de la centrale Mobayi-Mbongo et industriel de notre pays », poursuit le document.

Le même communiqué citant le ministre Teddy  Lwamba qui a révélé : « Cette session du Comité de Pilotage se tient à une période très difficile où une partie de la zone d’intervention du Projet dans l’Est du pays est sous occupation étrangère ».

 

Et le ministre d’ajouter : « Ces objectifs du projet AGREE s’inscrivent dans la vision tracée par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, consistant en la fourniture à la population congolaise et aux usagers productifs, une énergie électrique fiable, abordable et durable, en vue de développement, social, économique ».

La durée des travaux est de sept ans

La source renseigne que les travaux du projet vont durer sept années, précise-t-on lors de ladite réunion du Comité de Pilotage qui a été convoquée en vue de l’adoption du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) du Projet AGREE pour l’exercice 2025.

Et de conclure, le document, note que l’adoption formelle de ce PTBA est requise par les Accords de financement, avant sa soumission à l’avis de non-objection de la Banque mondiale.

 

Gel Boumbe

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