Gecoco Mulumba qui vient de prendre la tête de la ville de Kinshasa en tant que gouverneur intérimaire, n’a pas de quoi se réjouir. En effet, son prédécesseur qui était, du reste, son titulaire n’a pas laissé la capitale dans une situation enviable, dans la mesure où la population n’a jamais cessé de se plaindre parce que la ville-province est assise sur des montagnes d’immondices, et des routes se trouvant dans leur quasi-totalité, dans un état de délabrement très avancé.
Pour ce qui concerne les immondices qui ont transformé Kinshasa en dépotoir à ciel ouvert, des experts dont le rapport a été relayé par digitalcongo.net révèlent que les déchets solides qui s’accumulent sur les places publiques kinoises, proviennent principalement des ménages, des commerces et des industries.
La situation est des plus préoccupantes dès lors que malgré les quelques initiatives enregistrées dans la capitale, la quantité des plastiques non recyclés demeure encore énorme et la quantité des plastiques importés de plus en plus croissante.
Devant cette situation, le gouvernement par le biais du Conseil économique et social et ses partenaires entre autres, le PNUD, vont organiser prochainement la première conférence économique, sociale et environnementale du pays avec comme objectif, renforcer le consensus sur l’ensemble des sujets clés de développement et des sujets sociaux et environnementaux.
Il sera aussi question au cours de cette conférence de parler des élections, l’éducation, l’eau et l’électricité, le traitement des déchets dans les villes et la connectivité du pays.
Déjà, le gouv’ad intérim, Gecoco Mulumba a entrepris de se mettre à la tache en se lançant dans le curage des caniveaux et dans le nettoyage des places publiques. Les déchetteries ne sont pas épargnées par ce chantier de grande envergure. Le rond-point Huileries en est l’exemple le plus frappant et l’on y voit, depuis quelques 48 heures, le gouverneur intérimaire diriger les travaux d’assainissement.
A l’allure où les travaux évoluent, des observateurs estiment que la ville pourra revêtir une belle robe sur le plan environnemental.
Le Journal
