Après plusieurs eaux ayant coulé dernièrement sous le pont en marge du triste dossier lié au détournement supposé des 3 millions USD du Sénat, dossier ayant charrié dans sa suite des réactions en sens divers, l’heure est arrivée de garder la tête froide et voir dans quelle direction jeter la pierre et dans quelle autre jeter la dent qui s’est détachée de la mâchoire.
C’est dans cette optique que plus d’un analyste de la scène politique du pays se s’est senti chagriné de voir ce dossier sale, dont l’on attend encore les conclusions de la Justice, diviser certains dignes fils du pays pourtant disposés à se souder les coudes et regarder dans la même direction pour des intérêts du pays et de leur province d’origine.
C’est le cas notamment des compatriotes Sanguma T.Mossai et José Makila, tous deux sénateurs de la mandature passée. Ces élus du peuple se sont indirectement tirés par les cheveux, pourtant ils avaient tout pour se soutenir. L’on en veut pour preuve, le fait que au moment où il devait prendre les rênes du Sénat pour assurer l’intérim, l’honorable Sanguma n’avait pas hésité de recourir aux conseils de son frère Makila pour son expérience avérée dans le monde politique du pays.
En accédant au perchoir de la chambre haute du parlement pour l’intérim, l’honorable Sanguma va hériter des caisses non fournies pour mener à bien sa tâche. Pour parer au plus pressé et trouver les moyens de sa politique, Sanguma T.Mossai a toqué la porte du chef de l’Etat à qui il avait soumis son état des besoins qui mettait l’homme au centre des préoccupations. Notamment la paie des émoluments des sénateurs et de leurs assistants, l’acquisition des moyens de locomotion pour les agents, la prise en charge des soins médicaux pour les sénateurs en traitement dans les hôpitaux du pays et de l’étranger.
C’est dans ce dernier cas, que le président a.i du Sénat Sanguma va prendre à bras-le-corps et faire sien, le dossier de santé du sénateur José Makila et écrire au Premier ministre pour solliciter que lui soient remboursés par le gouvernement, les frais engagés par lui pour ses soins. Le problème lié au paiement des émoluments en souffrance était également intégré dans l’état des besoins soumis au chef de l’État.
Mais le hasard du calendrier a fait que Sanguma quitte son poste en le cédant au président du Bureau d’âge sans que les fonds sollicités ne soient encore payés, lesquels seront versés à la Rawbank à l’ère du Bureau d’âge pour leur gestion en tenant compte des assignations contenues dans le procès-verbal de la remise et reprise.
Que la paie de la rémunération des sénateurs ait connue un couac ne serait pas à imputer à un président intérimaire parti sans être vu à la Rawbank pour y retirer les fonds ad hoc, lui qui n’avait plus de signature.
C’est au vu de tout ceci que des notables du Grand Équateur joints par notre rédaction ont invité les honorables Sanguma T. Mossai et José Makila Sumanda à fumer le calumet de la paix, se souder les coudes et regarder dans la même direction, au mieux des intérêts du Grand Équateur en général et de la province du Sud Ubangi en particulier, tout comme ils le font déjà bien pour la nation congolaise.
À suivre…
Le Journal
