Guerre d’agression de la RDC par la Rwanda RAFATT de Lisanga lève le ton !

La situation que vit la RDC suite à la guerre d’agression et d’occupation menée par le Rwanda en faisant des milliers de morts et des dizaines de milliers de déplacés internes n’a pas laissé indifférent le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo -RAFATT- conduit par Jean Pierre Lisanga Bonganga qui s’est réuni le mardi 11 février 2025 pour examiner cette situation sécuritaire préoccupante qui fait qu’une partie de l’Est du pays dont la ville de Goma se trouve occupée par l’armée Rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.

De cette réunion du RAFATT, il ressort le soutien tous azimuts de cette plateforme au dernier message du chef de l’État à la nation en rapport avec la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu et le Sid-Kivu. L’on note, en outre, que le RAFATT considère que la cohésion nationale et l’unité nationale prônée par Félix Tshisekedi dans son adresse à la nation pour faire bloc contre l’agression de la RDC, ne doivent pas être une blanchisserie des gens qui ont le sang des Congolais sur les mains.
MESSAGE POLITIQUE FEVRIER 2023-2
Ainsi, le RAFATT dit s’opposer farouchement au dialogue avec les terroristes du M23/AFC, auteurs des milliers de morts congolais à l’Est du pays. De fil en aiguille, la plateforme de Lisanga, tout en soutenant les processus de paix de Luanda et de Nairobi, recommande à la CENCO et l’ECC, initiateurs des consultations en cours sur le plan national, d’échanger avec tous les acteurs des forces sociales et politiques significatifs, sauf le M23/AFC, des valets du Rwanda et des autres ennemis de la République.
Aussi, remettre en cause les élections de 2023 est un acte que dénonce le RAFATT, en soutenant que depuis la Conférence nationale souveraine -CNS- et le Dialogue de Sun City, il a été convenu que les élections sont le seul mode d’accéder au pouvoir et non la prise des armes
Dans cet élan, la plateforme de Lisanga Bonganga regrette que le sommet conjoint SADC-EAC n’ait pas pris des résolutions fermes pour condamner et imposer des sanctions au Rwanda pour son agression de la RDC en demandant le retrait immédiat des troupes de Kagame et leurs supplétifs du territoire congolais.
Pour le RAFATT, c’est une preuve de partialité à l’égard de la RDC, et devrait pousser le chef de l’État Tshisekedi à tirer toutes les conséquences qui s’imposent conformément à l’article 143 de la constitution face à la guerre d’agression et d’occupation nous menée par le Rwanda.
Laurent BUADI