Félix Tshisekedi retire l’aiguille à l’affairiste Jean-Claude Kabongo

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L’homme de plusieurs dossiers hautement sensibles à la présidence de la République, Jean-Claude Kabongo est un
entrepreneur dans le trading pétrolier avant d’être nommé conseiller spécial chargé des investissements. Il avait la main sur plusieurs dossiers hautement sensibles, dont celui du barrage d’Inga III, un projet de gigantesque barrage hydroélectrique sur le fleuve Congo. Aussi, celui d’extension de la capitale congolaise dénommé le projet « Kitoko », qui devrait être réalisé par un consortium égyptien. Il a été l’acteur de rapprochement économique avec le patronat marocain ou encore à la visite de la délégation présidentielle congolaise à Doha au Qatar, indique Scooprdc.net dans ses colonnes.

A sa nomination, JC Kabongo avait déclaré à désintéresser des affaires pour se consacrer entièrement à ses fonctions de conseiller spécial, mais le constat observé, l’homme avait toujours le goût du Business. « C’est ainsi qu’il était cité dans le rapport Congo Hold-up, issu d’une enquête de Médiapart et de RFI comme directeur de quatre sociétés enregistrées au registre du commerce congolais : JCK Holding, JCK Trading, JCK Consulting et la Société générale de transit (SOGET). Accusations par lui rejetées mais qui noircissent malheureusement son profil », précise le journal en ligne Scooprdc.net.

« Dans le dossier Tenke Fungurume Mining (TFM) – Chinamolybdenum où il est cité nommément avec Bifor Biselele, ils auraient touché 500 mille USD et 1 million USD pour ainsi bloquer le travail de la commission chargée à l’époque de revisiter les contrats miniers, au moins 50 au total », renchérit le journal.

De poursuivre : « Récemment, il est cité dans l’expropriation de la cité Ewa à Kindobo dans la commune de N’sele.
Les rétrocommissions exigées surtout dans les secteurs minier et pétrolier seraient la cause de sa disgrâce vis-à-vis du Chef de l’État Félix Tshisekedi ».

La confiance placée à de personnes de la même obédience a pris du temps. Pourquoi attendre si longtemps à les limoger ? Était-il une façon de donner à ces conseillers l’occasion d’avoir ceux dont ils avaient besoin? Peut-être, le Chef n’avait pas la bonne information à temps.
Gel Boumbe