Aux années 90 une forme de ristourne dénommée (BINDO ou NGUMA) du nom de son initiateur, avait fait couler beaucoup entrain et de salive.
La grande majorité des Kinois déposaient des sommes d’argent pour les retirer, quelques semaines après, avec des intérêts. Ce derniers provenaient de la mise des autres souscripteurs. La suite, il y a eu des grains de sable dans la machine. Et tout a été bloqué alors qu’un grand nombre d’entre eux avaient vendu leurs concessions, des parcelles pour verser de l’argent à BINDO dans l’espoir de récupérer des millions. Mais hélas ! la plupart sont morts parce que le « Boa » n’a plus vomis. Depuis un certain temps, il n’est secret pour personne que le gouvernement SAMA LOKONDE éprouve de grandes difficultés en matière des finances. D’aucuns diront que c’est une situation de crise mondiale du fait de la guerre à l’UKRAINE, de la pandémie de la COVID etc.…
Cependant il est de ces pays, par anticipation, ont dû atténuer certains effets néfastes collatéraux à cette soi-disant crise.
Dans notre pays, presque tous les indicateurs macroéconomiques sont au rouge. La monnaie nationale, le franc congolais a connu une dépréciation de 30 à 40 % voire plus, la cherté des produits sur le marché, l’émiettement de pouvoir d’achat dû au salaire de misère des fonctionnaires de l’Etat. Aujourd’hui les agents et cadres de nos différents ministères n’ont que leurs yeux pour pleurer au regard du tableau chaotique décrit ci-haut. Le malheur ne venant jamais seul, le Vice Premier Ministre de la Fonction Publique vient de ponctuer 4% dans la rémunération de fonctionnaires de l’Etat qui peinent déjà à nouer les deux bouts du mois. Au motif que lesdits prélèvements, selon le VPM LIHAU, serviraient à préparer une retraite honorable aux agents de l’Etat.
Cependant, une certaine opinion pense que cet argent serait destiné à payer des indemnités aux fonctionnaires retraités du fait que le gouvernement, sur le plan financier, a du mal à honorer ses engagements. Le Chef de l’Etat aurait demandé au VPM de la Fonction Publique de surseoir, un tout petit peu, l’opération des retraités faute des moyens.
Conscient du fait que la mise en retraite des agents et fonctionnaires de l’Etat et l’un des piliers phares des actions politiques de VPM et pour ne pas perdre la face, il se serait résolu de procéder au prélèvement des fonds dans la rémunération en vue de payer les indemnités de retraités. Dans tout cela, l’on ne comprend pas le pourquoi les retenues de 4 % sur la prime de nouvelles unités. Or ces dernières ne sont nullement enregistrées dans CNSA. Ceci renforce la thèse du prélèvement pour le payement des indemnités de fin carrières de retraités. Comme dans le cas de « BINDO » où les prestataires attendaient des intérêts provenant de l’argent versé par d’autres souscripteurs, l’argent retenu des fonctionnaires servirait à payer pour les intérêts des autres personnes. Aussi, parmi les retraités des vagues antérieurs un bon nombre n’ont pas encore bénéficié de tous les faveurs y afférents. Surtout ceux de l’intérieur du pays.
Certes, les reformes telle que pensées et proposées par le VPM LIHAU sont d’une importance capitale pour notre Administration Publique. Le gouvernement de la République devra disposer de grands moyens pour la réussite de toutes ces reformes apportées par le VPM. Le Président FASHI, dès sa prise des fonctions, ne pense que sur le bien-être de son peuple. C’est là le sens du slogan « Le peuple d’abord ». Malheureusement, la plupart de ses collaborateurs ne l’aident pas à la matérialisation de cette devise ou slogan cher à PAPA Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire. Espérons que pendant son deuxième mandat, il se fera entourer des cadres qui se soucieraient du bonheur du petit peuple.
DEMELS
