Elections des bourgmestres : la Société civile appelle le gouvernement à doter la CENI des moyens nécessaires

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A droite, des urnes pour les élections de 2011, présentés par la Ceni le 01/11/2011 au Palais du peuple à Kinshasa, lors du forum sur l’état des lieux du processus électoral en RDC et sur la campagne électorale en cours, organisé par la Ceni. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas terminé d’organiser toutes les élections locales prévues dans son calendrier de 2023. Parmi les scrutins en souffrance, il y a les élections des bourgmestres à travers la République. Dans un passé récent, les Conseillers communaux élus de Kinshasa ont réclamé la tenue de ces scrutins tant attendus par le souverain primaire.

De son côté, le Cadre Multi-acteurs de la Société civile a appelé, le mercredi à Kinshasa, le gouvernement de la République démocratique du Congo, à doter la CENI des ressources nécessaires pour l’organisation rapide des élections au second degré des bourgmestres. C’était lors d’un atelier organisé dans la capitale congolaise.
Se confiant à la presse, l’un des membres du Cadre Multi-acteurs de la Société civile, Roland Mumbala, a indiqué : « Nous appelons le gouvernement à doter la CENI des ressources nécessaires pour l’organisation de ces élections en vue d’allouer aux Entités territoriales décentralisées de leurs organes locaux des moyens permettant de mettre fin à cette décentralisation à deux vitesses, entre les bourgmestres nommés qui ne répondent que de l’autorité qui les a nommés ».
Des réactions
Quant au président de la Nouvelle Société civile, Jonas Tshiombela, l’atelier de Kinshasa a permis « d’évaluer le cahier des charges destiné aux candidates et candidats aux élections de 2023-2024. Cent jours après la validation du Programme d’action du gouvernement pour évaluer les engagements pris par ce dernier sur les six axes principaux dudit programme qui touche, notamment à la création des emplois, la protection et le renforcement du pouvoir d’achat des Congolais ». Avant de soutenir que ce programme prend aussi en compte la protection des Congolais et la situation de la paix de la République démocratique du Congo, la construction d’une économie diversifiée et compétitive, l’accès au service de base et le renforcement de l’efficacité des services publics.
De son côté, le président de l’Asadho, Jean-Claude Katende, a démontré que « c’est pour la première fois que les organisations non gouvernementales de la Société civile aient élaboré un cahier des charges dont je salue la mise en œuvre des engagements du gouvernement en faveur de la population et qui est en cohérence avec son programme d’action ». Et d’ajouter : « Nous saluons aussi l’élaboration d’une feuille de route avec des actions à mener, notamment le plaidoyer en faveur de l’organisation des élections locales pour doter les communes de leurs organes locaux, a-t-il fait remarquer.

T.M.