Dans le cadre du respect de la géopolitique…: Le Grand Equateur réclame la présidence du Sénat

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Des notables du de l’Espace Grand Équateur joints par notre rédaction ont tous été d’avis que la RDC qui a tours privilégié, dans ses rapports politiques, le respect de ses zones géographiques, doit également cette fois-ci, ne pas négliger cet aspect des choses.

Ceux qui ont accepté de se confier à nos reporters, estiment, non sans raison, que dans cette logique, il va falloir que la présidence du Sénat soit occupée par un compatriote originaire du Grand Equateur. Pour cause, trois des quatre zones linguistiques du pays étant déjà servies au niveau des institutions, les lingalaphones restent dans l’expectative et cela, occupe avec insistance, les conversations dans les salons de la ville haute.
En effet, avec ses 2.345.000 de Km2 de superficie, la RDC a tout d’un mini continent qui a 26 provinces, 145 Territoires, 450 dialectes et 4 zones linguistiques : le Lingala, le Kikongo, le Tshiluba et le Swahili.
Avec cette configuration, des analystes ont toujours mis un point d’honneur à vouloir ces quatre zones linguistiques prises en compte dans la distribution des responsabilités politiques. Et cela a souvent marché, sinon la partie défarisée et laisée se met à murmurer.
Nous en voulons, pour preuve, le fait que cette fois-ci, la présidence de la République est occupée par la zone Tshiluba à travers le chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, la primature entre les mains de la zone Kikongo par la personne de Mme Judith Suminwa Tuluka, l’Assemblée Nationale à la zone Swahili par le truchement de Vital Kamerhe, la zone Lingala voudrait occuper le Sénat, insiste Le Grand Equateur.
Cette préoccupation des compatriotes de la zone linguistique dominée par le lingala, de voir le Sénat leur revenir pour que justice soit faite et l’équilibre maintenu, est à prendre en compte pour éviter un désequilibre qui serait à la base des frustrations inutiles.

Le Journal