Criminalité financière organisée à la SNEL !

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L’information fait le tour de la toile depuis 48 heures et fait état de 5 personnes du comité sortant de la SNEL qui sont aux arrêts depuis mardi matin et le DG sortant, Jean-Bosco Kayombo, serait aussi recherché mais en caval. Pour jeter l’éclairage sur ce dossier sulfureux et ses dessous, effectuons une plongée dans les méandres des mécanismes maffieux sur lequel est bâti le réseau de dilapidation de fonds des ressources de la Société Nationale d’Electricité -SNEL. Coup de projecteur sur les acteurs du réseau et leur modus operandi bien huilé…

Le grand cafouillage de fuite des capitaux a planté ses racines dans la société des services dénommée TRADE POWER. Celle-ci, selon plusieurs sources bien au fait, appartiendrait au DG sortant Jean Bosco Kayombo associé à monsieur Monga pour importer du courant de Brazzaville een vue de le vendre aux entreprises minières à 5 mmillios USD par mois. Depuis un certain temps, il s’avère que cette société n’achète plus l’énergie de Brazzaville mais se contente de l’énergie de la SNEL à raison de 50 MÉGAWATTS qui sont vendus aux Miniers tandis queque le pognon va dans les caisses de cette société, la SNEL ne voyant que du feu. Le siège de cette Société est au 4 ème étage du bâtiment INFINITIF.
PETRO AFRICA est cette autre société autour de laquelle les caïmans de tous poils tissent leurs nasses. Et de quelle manière ?
Au fait il s’agit de l’entreprise de l’homme de mains du DG Kayombo qui est gaté en bons de commandes qu’il reçoit en masse, mais ne livre pas ce pour quoi il est sollicité ou quand il le fait, c’est en crachant sur les normes.
L’on en veut pour preuve, le fait que cette société a livré plus de 300 fûts des huiles de mauvaise qualité pour 500.000 USD. Pendant que ces huiles sont restées non utilisées et traînent encore à la 12 ème Rue Limeté Industriel, après avoir été envoyées à Mubayi Mbongo sans être utilisées. Car inadaptées.
Dans cette logique de la terre brûlée, comment ne pas relever ce marché de gré-à-gré surfacturé concernant des Conducteurs nus au Katanga, lequel marché était passé le 10 avril 2022 pour 60 millions USD en complicité avec la tutelle de la SNEL sans appel d’offre et qui sera financé par les miniers afin de se faire rembourser par la même SNEL. Et cérise sur le gâteau, le bureau d’études du Directeur Général qui se trouve non loin de la Clinique Ngaliema est à la manœuvre pour mener à bien cette sale besogne. Ni vu, ni connu. Pour corser l’addition, le Réseau maffieux des achats est composé de Julien Ilunga, Chef de la Cellule des marchés, révoqué de la SNEL mais repris par le DG et placé dans son cabinet du reste élephantesque de quelques 64 personnes -du jamais vu-, Ilunga est l’homme à tout faire du DG, tandis que monsieur Kapesa, le Directeur des Transports joue les beaux rôles en minorant à volonté les facturations des miniers de 60 millions USD par mois à 30 millions USD pour se servir avec le DG. Trouvez l’erreur.
Quant au Directeur Financier MUTEBA, il s’illustre par plusieurs livraisons fictives de faux marchés en province, plus particulièrement au KATANGA, et diligente rapidement le contrôle de la SNEL Katanga où les dépenses irrégulières sont faites sur base des faux marchés, et sous l’Instigation du DG.
Que dire dès lors que plusieurs compensations des recettes de la SNEL le sont avec des marchés surfacturés. La vase est loin d’être pleine si l’on y ajoute pas les dossiers des Sociétés AMKA, LEVEN de Madame STÉPHANIE qui obtient des marchés de gré-à-gré comme des cacahuètes. Au point que
que les autres fournisseurs ne peuvent avoir des marchés à la SNEL que par STÉPHANIE interposée. Elle à qui le DG Kayombo a acheté un appartement à l’Immeuble CTC. La mauvaise foi se trouve au plus haut niveau quand la sociétés JBK (Jean-Bosco Kayombo) fournit des poteaux en bois pourris dont certains sont envoyés à l’Equateur et d’autres livrés directement au Katanga. Qui travaille à l’Hôtel mange à l’Hôtel semble être la dévise de ces charognards. Surtout quand certains poteaux sont envoyés à Brazzaville par le truchement de la Société ON JOB de JBK, gérée par monsieur Djamba, un ami intime du DG qui s’occupe de débrouillement et désinsectisation à ses heures perdues.
Les affaires étant les affaires, tous les Investisseurs qui viennent pour dealer avec la SNEL doivent traiter d’abord et payer des frais exorbitants au Bureau d’études du DG Kayombo. Sur un autre versant, la Société Blue Energie qui a écrasé les créances de la SNEL et placé les compteurs à prépaiements avec MAS TRADING, une autre société du DG Kayombo mais gérée par Madame Kiseme.
Pour vrai, les Compteurs à prepaiements appartiennent à Kayombo agissant sous couvert. CONNECT AFRICA vend des compteurs à la SNEL et Blue Énergie ainsi que MAS TRADING se chargent de l’installation.
Dans l’entretemps, les recettes par prépaiements sont gérées par Blue Énergie sans aucune traçabilité à la SNEL. Pour que la SNEL palpe des suffisament de sous, des analystes suggèrent de faire barrière au projet de construction du barrage Hydroélectrique de NZILO 2 au Lualaba qui sera confié aux privés. C’est un projet contre la République, soutiennent-ils en proposant le réexamen du projet BUSANGA au Lualaba dont la SNEL ne possède que 40 Mégawatts sur 250 Mégawatts. La différence étant confiée aux privés.

Le Journal