Christophe Mboso, la prudence s’impose !

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Il y a peu, nous écrivions que, contrairement à ce que les élus du peuple craignaient, le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso se dit favorable avec tout son bureau, aux contrôles parlementaires sur les membres du Gouvernement ou les chefs d’entreprises visés par les moyens de contrôle jouissant du bénéfice de la présomption d’innocence. Nous étions loin de penser que cette affirmation venait, du coup, couper l’herbe sous les pieds de certains députés mal intentionnés. Et cela vient de trouver justification avec les derniers événements malheureux enregistrés à la chambre basse. Nous y reviendrons à la fin de notre propos.

Mais ce qu’il sied de retenir est qu’à la faveur de son discours prononcé mercredi 15 mars 2022, lors de la rentrée parlementaire, devant la plénière, Mboso avait commencé par placer un accent appuyé sur l’incursion des terroristes du M-23 dans les localités de Chanzu et Runyonyi, dans le Territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, sur fond de l’attaque des positions des FARDC, suivie un jour après de l’attaque ayant occasionné le crash d’un hélicoptère de la Monusco ayant causé 8 morts dont six casques bleues d’origine pakistanaise.

Dans cette série noire, Mboso a informé la plénière du décès de l’honorable Jacob Oulanyah, président de l’Assemblée nationale de l’Ouganda et sa succession par Mme Annette Amoy.

Celui que ses partisans nomment Joe Biden a exprimé aux FARDC, au front, le soutien du peuple congolais et les a encouragés à poursuivre inlassablement leurs efforts dans la pacification de la partie Est du pays, conformément à la détermination du Commandant suprême Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo Mboso a, du reste, dit tout son encouragement envers le Gouvernement pour tout mettre en oeuvre en vue de doter les FARDC davantage de moyens pour faire face aux défis qu’impose la lutte contre le terrorisme de cet accabit tout en invitant les partenaires de la RDC à ne ménager aucun effort pour accompagner les efforts du pays dans ce sens.

D’un point à un autre, le speaker de la chambre basse a mis l’accent appuyé sur les critiques émises par les élus envers le Bureau qu’il dirige au sujet du traitement de leurs initiatives de contrôle de l’Exécutif national tout en souhaitant exercer pleinement leurs prérogatives dans ce domaine, dans le respect des normes gouvernant la conduite de la chambre basse.

Pour les rassurer à ce sujet, il a souligné que la présente plénière fait foi de l’engagement du Bureau à rencontrer leurs attentes.

“Cependant, il me paraît utile de rappeler à ce sujet, que les moyens de contrôle doivent s’exercer dans le respect des normes, en l’occurence, la Constitution et le Règlement intérieur de notre chambre. La jurisprudence ainsi que les bonnes pratiques parlementaires”, a prévenu le chairman Mboso en soulignant qu’en exerçant les moyens de contrôle, les députés sont dans l’exercice normale,légale et légitime de leurs fonctions parlementaires et ne méritent ni violences physiques ni injures, encore moins les attaques verbales dans les médias de qui que ce soit. Mais il a néanmoins insisté que les membres du Gouvernement ou les chefs d’entreprises visés par les moyens de contrôle jouissent du bénéfice de la présomption d’innocence et que les réponses qu’ils fournissent dans ce cadre doivent être examinées en toute responsabilité et objectivité en tenant compte du contexte sécuritaire, social et économique.

“Il s’agit d’un moyen de contrôle et non une mort subite”, avait-t-il conclu.

Des anarchistes montent au créneau…

De tout ce qui se passe négativement à l’hémicycle pour entâcher le mandat du président Mboso, un pan de voile commence à se lever, donnant un coup de projecteur sur leurs acteurs dont les noms sont désormais connus. L’autre dirait que les joueurs et leur système de jeu ont été découverts.

Ils ont, pour la plupart, géré l’Assemblée nationale à un certain moment de leur vie politique. Et de la manière empirique qui soit. Confondant volontier la caisse de la chambre basse à leurs propres poches. Servant de vaches à lait au PPRD pour le compte duquel ils étaient à leur poste. Les dégâts collatéraux sont nombreux, causés financièrement par ces rénégats qui, actuellement s’évertuent à donner des leçons de démocratie et de gestion équilibrée.

Ils oublient d’où ils viennent. C’est-à-dire qu’ils sont à l’hémicycle par un coup de poker en étant des députés nationaux mal élus. Cette réalité, ils l’éludent sciemment en cherchant à mettre le feu à la case Assemblée nationale, craignant que Mboso qui a été hier leur camarade au FCC et connait par coeur leurs méfaits d’hier, les étale au grand jour. Pourtant, Mboso semble les protéger, jusqu’à fermer les yeux sur leur absentéisme  notoire.

Pendant que de leur côté, ils multiplient de stratégies pour l’abattre, en lui plantant un coup de coûteau dans le dos.

Des agitateurs lui cherchent de poux sur la tête !

Aussi curieux que cela puisse paraître, en dépit de cette marque de sagesse démontrée sur fond de sa longue expérience, Mboso continue de faire peur à certains trouble-fêtes, comme dit ci-dessus. La ville haute est, depuis le week-end dernier, en proie à une information faisant faussement état d’une peur qui aurait gagné l’honorable Christophe Mboso, président de la chambre basse du Parlement à cause d’une pétition portée par l’honorable Papy Niango. Lundi 18 avril 2022 dans la matinée, une folle rumeur s’est propagée laissant entendre que suite à la prétendue panique que lui aurait imposée ladite pétition, Christophe Mboso aurait instruit les services ad hoc à déserter leurs bureaux pour ne pas recevoir ladite pétition. Il s’avère que cela rélève d’une affabulation destinée à nuire à la personnalité et la crédibilité de la personne de Christophe Mboso, parce qu’il s’avère suite à un communiqué publié officiellement, qu’une réunion prévue le lundi 18 avril et que toute réception de courriers est centralisée au 3 ème étage du Palais du peuple.

Alors, nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi vouloir diaboliser le président de l’Assemblée Nationale, un homme sage et expérimenté qui compte terminer sa carrière politique brillament, en laissant de bonnes traces derrière lui. La question fondamentale que se posent des proches du Président de l’Assemblée nationale, et de savoir :.»Qui en veut à Christophe Mboso «?  Approché, un des membres de son cabinet affirme que cette campagne voulue de déstabilisation du speaker Mboso est l’œuvre d’un député national, ancien Ministre des Sports, Papy Niango qui, avait laissé des traces moroses au Ministère des Sports avec un bilan catastrophique. Il tente, à sa manière, de se laver en initiant une pétition contre Christophe Mboso tout en distillant des contrevérités sur la gestion de l’Assemblée nationale.

Nommé Ministre des Sports et Loisirs, dans le Gouvernement Tshibala, Papy Niango a le même, a été incapable de construire un stade au regard des moyens importants mis à sa disposition. Plutôt, il a été remplacé par Astrid Madiya avant même la tenue des élections de 2018. Notoirement aigri, affirme notre source, cet élu de Bandundu accuse Mboso de mal conduire des débats en entretenant un désordre dans le fonctionnement des commissions.  Pourtant, le speaker Mboso N’kodia a redoré de la belle manière, l’image de la Chambre Basse du Parlement ternie sous Jeanine Mabunda.

C’est pourquoi il est surnommé Joe Biden.

D’une accusation à une autre, ce fameux ancien Ministre des Sports, aurait brillé par son incompétence notoire à la tête dudit Ministère.

En conclusion, note notre source, cet ancien Ministre des Sports sans bilan ferait bien de se taire et retenir que Mboso ne peut pas détruire son propre pouvoir, celui dont il est un des artisans du basculement de la majorité parlementaire, se trouvant dans l’Union Sacrée de la Nation depuis décembre 2020. Aujourd’hui, il incarne le Chef de l’État, Félix Tshisekedi dont il soutiendra la réélection en 2023, comme il l’a toujours répété.

Le Journal