Christian Bosembe décrète la tolérance zéro !

» La République Démocratique du Congo est à un tournant. La semaine qui s’ouvre sera particulièrement sensible. Nous appelons donc à la plus haute vigilance, à la retenue et à un sens aigu des responsabilités, en particulier chez les journalistes, les éditorialistes, les acteurs politiques et les leaders d’opinion. Il ne s’agit pas d’un simple appel moral. Il s’agit d’un impératif républicain”, a déclaré Christian Bosembe, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication repercute par Habari RDC qui Bosembe se veut tranchant : “Nous n’avons qu’un seul pays. Et face à la République, personne ne peut prétendre à l’indulgence. Aucune justification, aucun statut, aucun passé ne saurait excuser ceux qui se placent en marge de la Nation”, a-t-il dit en soulignant que le CSAC sera d’une vigilance extrême et ne tolérera ni les dérives, ni les glissements sémantiques, ni les tentatives de manipulation de l’opinion.
“Que cela soit clair : toute apologie du terrorisme, toute tentative de normalisation ou de soutien – direct ou voilé – aux groupes armés, rebelles ou terroristes qui sèment la terreur, la désolation et le deuil à l’Est de la République, sera traitée avec la plus grande rigueur”, prévient Bosembe en rappelant que les médias ( télévision, radio, presse écrite, plateformes numériques) ne doivent jamais devenir des instruments de subversion ou de démolition de l’unité nationale. “Nous n’avons pas affaire à une guerre d’opinion. Nous faisons face à une agression contre la République. Et dans ce combat, la liberté d’expression ne peut servir de bouclier à la trahison”, insiste le président du Bureau du CSAC.
Le même CSAC qui protégera la liberté de la presse, mais dans le respect strict de la loi, de l’éthique et des exigences de l’intérêt supérieur de la Nation. “La liberté d’expression n’est ni un permis de nuire, ni une prime à la délinquance médiatique”, alerte Christian Bosembe en notant que le CSAC ne sera ni tolérant, ni permissif, ni passif face à ceux qui franchiront la ligne rouge, car nous avons un pays à protéger. Et nous le protégerons, martèle-t-il.
Le Journal
