Budget 2023, ça passe ou ça casse !

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Ce mercredi 26 octobre 2022, le Premier Ministre Sama Lukonde prend date avec l’histoire dans la mesure où, à la tête de son équipe gouvernementale, il va défendre à l’Assemblée nationale, le projet de Budget 2023 y déposé le 15 septembre dernier et ventilé à 14,6 milliards USD. Une première dans la vie de la RDC indépendante.

Une fois ce projet de Budget de 14,6 milliards USD adopté et ensuite promulgué par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, il y aura lieu d’avouer que ce dernier s’est placé confortablement sur la voie le conduisant vers l’atteinte de budget annuel de 80 milliards USD promis à la population pendant la campagne électorale de 2018.
Pourvu, toutefois, que les RD-Congolais lui renouvellent leur confiance en lui accordant un deuxième mandat en 2023. Ce qui sera une aubaine pour donner au pays un Budget digne de ses immenses richesses naturelles dans les années à venir. Il appartient ainsi aux élus nationaux de bien analyser les contours du projet du Budget qui sera défendu mercredi par le chef du gouvernement et son impact positif sur le vécu de la population pour lui donner leur bénédiction. Et le tour sera joué. Dans le cas contraire, l’aura à tout recommencer…
L’on est pas près de cette dernière éventualité. Le projet du Budget 2023, estiment les spécialistes, jouit de toutes les faveurs des pronostics, dans la mesure où il est basé sur un accroissement de 46,8% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de l’exercice précédent et de leur part des dépenses de 37,8%.
Sur un autre registre, il est noté une regression de 14,3% des frais de fonctionnement des institutions. Ce qui a tout d’une nouvelle réconfortante concernant la réduction du train de vie des institutions tel que souhaité vivement par le chef de l’Etat.
Aussi, nombreuses branches sociales sont prises en compte, cas de 18% d’une allocation accordée au secteur de l’éducation dans son ensemble, sans oublier le renforcement des parts des crédits alloués à la défense et à la sécurité à hauteur de 14% ainsi que la poursuite du financement du développement des 145 Territoires.
Quant à la ventilation des dépenses du Budget général en rubriques, force est de constater qu’elle se répartit en dette publique et frais financiers pour 34% par rapport à son niveau de l’exercice 2022 et représente 5,9% des dépenses du Budge général.
Il est également misé sur la rémuneration à hauteur de 5% du PIB et un taux d’accroissement de 23,1% par rapport au budget de 2022. Les biens matériels et autres prestations sont chiffrés, eux, à 10,7% des dépenses du Budget global et un taux d’accroissement de 10,6% par rapport au budget de 2022.
Le Journal