Au Maniema : Les agents du SAEMAPE reclament 9 mois de salaire

Les agents du Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (SAEMAPE) de la province du Maniema sont montés au créneau, lundi 21 juillet, pour dénoncer le non-paiement de leurs salaires de neuf mois.
Actifs sur le terrain de la régulation minière artisanale, les agents de cette structure publique ont exprimé leur mécontentement face à une situation jugée injuste.
Bien qu’ils produisent chaque mois, leurs efforts ne sont pas récompensés par le versement de leur dû.
Le porte-parole du jour, Marcel Kasongo Tambwe, chef du secrétariat administratif de la direction provinciale, appelle à une intervention urgente du directeur général du SAEMAPE pour les rétablir dans leurs droits.
« Nous travaillons sans relâche, mais les salaires ne suivent pas. Il est temps que la direction nationale agisse », affirme Kasongo Tambwe, traduisant la détresse des employés qui peinent à subvenir à leurs besoins. Selon lui, le silence prolongé des responsables provinciaux commence à entamer la confiance et la motivation du personnel.
Cette absence de communication renforce la frustration des agents de ce service public qui se posent des questions sur la gouvernance et la transparence au sein de l’institution.
Rappelle des faits
Cette entreprise publique serait réputée, à travers le pays, par des manifestations ayant train à des arriérés de salarié.
En juin 2023, des agents du SAEMAPE Kasaï avaient décrété une grève pour exiger leurs arriérés de près de 30 mois et l’amélioration de leur salaire.
En avril 2023, les agents du SAEMAPE Butembo réclamaient leurs salariés non payés depuis 2008.
Le 23 mai 2025, plus de 300 agents de la direction provinciale du service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale et à la petite échelle (SAEMAPE), accusaient le directeur général de leur priver le salaire. Ils étaient rendus à la cité de l’Union africaine pendant le Conseil des ministres, avec de banderoles que l’on peut lire : « Cinq ans de travail sans salaire. »
Dans la province de la Tshopo, le même mouvement à été observé l’année dernière.
Gel Boumbe
