ATUMA demande au ministre du Travail de faire appliquer la recommandation du chef de l’État en leur faveur

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Dans une correspondance adressée au ministre du Travail par ATUMA, il lui est fait mention de la défaillance de l’exécution du Décret du Premier Ministre n°011/17 du 06 Avril 2011 dans le paiement des décomptes finals de l’ordre de 20.878.090 USD aux ex-travailleurs MARSAVCO, tout en lui rappelant que par la lettre N° 024/DS/LKM/011/2024 du 05 Novembre 2024, dont copie mise en annexe, ATUMA avait saisi le Président de la République pour solliciter à nouveau son implication en vue d’obtenir le paiement qui leur revient de droit, de la part de la MARSAVCO.

«Ainsi, nous sommes heureux de sa prompte réaction, qu’il vous demande expressément lors du Conseil des Ministres de Vendredi 08 Novembre 2024 de faire respecter les lois de notre Pays en matière du travail, d’autant plus que le Gouvernement de la République par le Décret susmentionné vous avait chargé d’obtenir notre paiement, et sanctionner les expatriés de la MARSAVCO en procédant au retrait de leurs cartes de travail», se rejouit Jean-Marie Lokoto au nom des ex-travailleurs de la Marsavco tout en rappelant au ministre du Travail que l’un de ses prédécesseurs avait, par sa lettre N° CAB/MINETAT/METPS/GK/HBL/220/01/2019 du 19 Décembre 2019, demandé à la FEC qui continue également à défier la République dans cette affaire, d’exiger à la MARSAVCO qu’elle protège, de procéder à leur paiement conformément au calcul effectué par l’Inspection Général du Travail lorsqu’ils se sont retrouvé à l’Agence National des Renseignement, ANR, sur instruction de la plus Haute Autorité du Pays, mais la MARSAVCO continue à faire subir des affronts malheureusement à la République dans cette affaire comme il a été relevé dans la précité, suite à la corruption, trafic d’influence ainsi que la défaillance de certains Services de l’Etat, regrette Jean-Marie Lokoto qui prie le ministre du Travail de bien vouloir prendre des dispositions pouvant leur permettre d’obtenir le paiement comme l’a demandé le Président de la République, en procédant à l’exécution sans faille du Décret susmentionné.


Le Journal