Allégations de violation des droits de l’homme dans le Parc de Kahuzi Biega : La Commission mixte fustige l’exagération faite par l’Ong britanique !

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Les derniers jours ont été marqués par la diffusion d’une information faisant état d’un rapport produit par une ONG britanique mettant sur le dos de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), la violation grâve des droits de l’homme par les éco-gardes du Parc national de Kahuzi Biega et des militaires des FARDC au début de cette année.

Vu qu’à l’ICCN l’on accorde une importance capitale à la question de la protection des droits de l’homme, le Directeur Général ai, Olivier Mashiete a initié une commission d’enquête mixte et indépendante composée des personnels techniques de la Direction Générale de l’ICCN dont le Directeur chargé des Droits de l’homme qui en assurait la coordination auxquels ont été joints des partenaires-clés de la conservation de la nature au Sud-Kivu, de l’auteur du rapport accusateur et d’un Expert indépendant spécialiste des droits humains chargé d’en assurer la conformité des travaux dans la commission dans le strict respect des standards internationaux en la matière. Le but de la commission était de se pencher froidement sur le rapport qui, selon le communiqué de presse publié par l’ICCN, soulevait plusieurs interrogations par rapport au manque de rigueur méthodologique dans les enquêtes menées. ICCN parle également d’évidentes questions d’impartialité dans l’interprétation des faits et la virulence des propos tenus à son endroit et son personnel. Sans que l’occasion leur ait été donnée d’apporter leur son de cloche. D’après le rapport de l’ICCN qui tient à rétablir sa vérité, cette commission mixte indépendante a été mise sur pied. Écart disproportionné entre les deux rapports… Dans ce communiqué daté du 31 mai 2022, la Direction Générale de l’ICCN renseigne que les enquêtes de la commission mixte conjointe n’ont pas confirmé les allégations de violation des droits humains attribuées aux écogardes de l’ICCN et aux FARCDC. « L’ICCN relève ici un écart disproportionné entre le volume des allégations du premier rapport de l’Ong britanique et les résultats du rapport de la commission mixte conjointe. Cet écart s’explique, sans doute, par la plus grande rigueur méthodologique de la deuxième équipe et questionne ainsi fondementalement le sérieux et les motivations du premier rapport, exagérément accusateur ». Plus grave, l’ONG britanique qui a participé à tous les travaux de la commission mixte conjointe et Indépendante qui se sont déroulés de manière transparente, s’est rétractée en dernière minute au désarroi et à la grande surprise de tous. Rappelant son engagement à la mise en œuvre de son deuxième pilier stratégique qu’est « l’humanité », l’ICCN réaffirme son engagement au respect des règles et des lois par l’ensemble des membres de son personnel dont beaucoup sont eux-mêmes souvent victimes de la barbarie des hors-la-loi va-t-en guerre et autres braconniers. Les voix ne s’élèvent pour condamner ces actes et des assassinats qui les accompagnent.

RAPPORT_COMMISSION_ENQUETE-CONJOINTE_PNKB

Le Journal