Dans son allocution prononcée à l’occasion de l’ouverture des travaux du 23eme cycle de l’Atelier de restitution et dissémination des résultats d’analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire à l’échelle aiguë -IPC-, Grégoire Mutshall Mutomb, le ministre d’État en charge de l’Agriculture et sécurité alimentaire a rappelé que le processus du Cadre intégré de classification de la Sécurité alimentaire demeure un exercice important pour la République Démocratique du Congo, en précisant que la dernière analyse datant du mois d’avril 2023 avait permis d’identifier sur toute l’étendue du pays, le nombre de personnes en insécurité alimentaire aiguë, permettant ainsi une planification efficace des actions gouvernementales et des partenaires humanitaires.
“Depuis cette date, plusieurs chocs ont frappé certaines zones du pays, avec des impacts affectant substantiellement la sécurité alimentaire, avec des répercussions calamiteuses sur le bien-être de la population”, a constaté le ministre d’État à l’Agriculture et Sécurité alimentaire, en épinglant notamment des conflits communautaires, les déplacements des populations fuyant les affrontements, les inondations, les glissements de terrains, la hausse du prix du carburant avec des conséquences sur les prix des denrées de première nécessité.
Eu égard à cette situation, a-t-il dit, il était impérieux que le 23eme cycle de l’Atelier de restitution et dissémination des résultats et analyse du cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire à l’échelle aiguë vienne actualiser les données sur l’insécurité alimentaire en RDC, surtout en ce moment où le président de la République Félix Tshisekedi met l’accent sur sa vision qui prône la “revanche du eol sur la sous-sol”.
De fil en aiguille, le ministre d’État à l’Agriculture et Sécurité alimentaire, a souligné que les sessions du 23eme cycle d’analyse sur l’insécurité alimentaire aiguë ont été organisées durant la période du 02 au 19 septembre à travers le pays, réunissant les provinces en pools ; de Goma, Kananga, Bunia, Kinshasa et Kalemie.
Cela a été fait aux fins d’établir des nouvelles classifications de la sévérité de l’insécurité alimentaire, avec parmi les objets visés, permettre au gouvernement d’améliorer la prise des décisions, d’assurer une meilleure affectation des ressources afin de lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle en RDC.
“C’est en perspective de la restitution et de la dissémination des résultats desdites analyses que les assises de ce jour sont organisées “, a indiqué le ministre d’État à l’Agriculture et Sécurité alimentaire en rendant hommage aux analystes qui ont contribué de manière significative à ces travaux ainsi qu’aux partenaires dont l’appui à cette organisation a été apprécié à sa juste valeur.Allocution MINETAT
