Ouverture, ce jeudi 24 octobre à Kinshasa, de la première édition de la Foire de la Formation professionnelle

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Au nom de la Première Ministre Judith Suminwa, le Vice-premier ministre en charge de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, a ouvert , ce jeudi 24 octobre, la première édition de la Foire de la formation professionnelle en RD-Congo placée sous le thème : » Formation professionnelle : levier du développement du capital humain et de la croissance économique ».

Selon le VPM Jean-Pierre Lihau, cette activité foraine s’insère dans premier principe directeur qui guide l’action du gouvernement dans la réhabilitation du citoyen RD-congolais dans la plénitude de sa dignité par l’apprentissage et l’exercice de métier.

» Le Gouvernement de la République, par les réformes envisagées et le soutien aux projets d’infrastructures, notamment la construction des centres modernes pilotes et des établissements de formation professionnelle sur toute l’étendue du pays, s’est engagé à révolutionner l’ensemble de l’écosystème actuel du secteur de la formation professionnelle pour la mise en œuvre d’un des piliers majeurs de la vision du Chef de l’État porté par les six engagements consistant en la création de plus d’emplois pour la jeunesse RD-Congolaise », a-t-il souligné. A l’entendre, l’institution de cette Foire de la Formation professionnelle est le fruit d’une organisation conjointe du ministère sectoriel et de la ville de Kinshasa pour susciter l’intérêt de la population sur l’importance de la formation professionnelle. Le Vice-premier ministre Jean-Pierre Lihau a fait savoir que cette activité est aussi organisée pour servir de cadre d’interaction entre les différents acteurs et bénéficiaires pour donner aux participants l’ occasion de découvrir les enjeux et les opportunités de la formation ainsi que les besoins du marché du travail, de partager les expériences entre acteurs et de créer des réseaux professionnels. » Confrontée au double défi de la compétitivité de son économie et de la problématique du désoeuvrement et du chômage des jeunes davantage exacerbés par la fragile situation sécuritaire, la RD-Congo compte sur les atouts d’une formation à grande échelle d’une main d’oeuvre de qualité adaptée aux besoins du marché du travail des secteurs productifs de l’économie nationale « , a-t-il indiqué. Et d’ajouter : » Si nous parvenons à placer la formation professionnelle sur les rails des pareilles ambitions, nous pourrons espérer que la formation professionnelle puisse apporter une contribution efficace à l’amélioration de la productivité des entreprises, à la création des emplois, à la promotion de la mobilité professionnelle, à la réduction du chômage et des inégalités pour une société plus juste ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de la vie des rd-congolais « .
Pour sa part, le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, a indiqué que cette foire vient pour valoriser l’apprentissage et susciter l’amour des métiers. Outre le volet scientifique développé dans la salle, le vice-premier ministre en charge de la Fonction publique et les autres personnalités présentes à l’inauguration de la première édition de cette Foire, ont eu droit aux visites des différents produits exposés dans des stands.

Au lancement de la Foire de Formation professionnelle
Marc Ekila révèle que son ministère a déjà identifié 219 filières pour plusieurs corps de métiers
Dans son allocution de lancement de la Foire de Formation professionnelle, le ministre Marc Ekila a fait rappel au discours d’investiture du chef de l’État lors de l’investiture du gouvernement Suminwa où il avait mis un accent particulier sur la place de la formation professionnelle en vue d’améliorer la qualité de la main d’oeuvre congolaise.

Faisant suite à cela, Marc Ekila a compris l’opportunité qu’il y a de procéder au diagnostic du secteur de la Formation professionnelle qui est placé sous sa tutelle, dans le souci de dégager les voies devant conduire aux réponses ad hoc et parmi les pistes dégagées, il y a l’institution d’une Foire de la Formation professionnelle dénommée « Toyekola Mosala» qui apparaît, à juste titre comme un cadre devant répondre à la nécessité d’accélérer le processus de création d’emplois et le créneau de valorisation doublé de corps de metier dans plusieurs filières de la vie. Et Marc Ekila de révéler que son ministère a déjà identifié plus de 219 filières pour plusieurs corps de métiers.

Le Journal