L’ingratitude n’est pas congolaise. Cela vient d’être démontré par le communiqué de presse rendu public le 10 octobre 2024 par le ministère des Affaires étrangères et Francophonie pour exprimer toute la gratitude de la RDC envers tous les États membres des Nations Unies qui ont soutenu sa candidature au Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies pour la période de 2025-2027.
«L’entrée de la République Démocratique du Congo au Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies offre une belle opportunité de promettre sa collaboration de longue date avec le Haut Commissaire aux droits de l’homme ainsi qu’avec les autres partenaires qui accompagnent ses efforts dans l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans le pays et renforcer le respect des droits fondamentaux, lutter contre la discrimination, promouvoir l’égalité des genres et défendre les droits des minorités», a rassuré le gouvernement congolais en soulignant que «fort de sa première expérience, la RDC entend réaffirmer son engagement en faveur des buts et principes de la Charte des Nations Unies, du droit international y compris la justice économique et la protection du droit à un environnement sain, conformément au Pacte du Futur adopté le 22 septembre 2024, fait savoir le communiqué tout en laissant entendre que la RDC entend aussi réaffirmer son attachement envers un cadre international fondé sur l’État de droits et les droits de l’homme, lesquels sont l’assise indispensable d’un monde plus pacifique, plus prospère et plus juste.
Dans cet élan, la RDC se dit prête à jouer sa partition sur la scène internationale comme un pays partenaire engagé pour la protection et la défense des droits humains partout au monde, non sans s’être engagé à partager son expérience sur les questions des droits de l’homme en rapport avec les changements climatiques, les conflits, les industries, ainsi que la justice transitionnelle.
Le Journal
