La RDC n’exclut être dans la course à la tête de l’OIF et pourrait envisager intégrer des organisations telles que le BRICS

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Invité du journal Afrique de RFI, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, ne ferme pas la porte à son pays de présenter un candidat au prochain Sommet de la Francophonie qui aura lieu en 2026 à Angkor au Cambodge, pour succéder à l’actuelle secrétaire générale qui achève son deuxième et dernier mandat.

Contrairement à ce que le commun des mortels raconte dans la « Radio Trottoir », nous pouvons lire entre les lignes qu’il n’y aurait pas un plan sur la planche à dessin du gouvernement de claquer la porte à cette organisation.

Le moins qu’on puisse dire est que le Congolais moyen met beaucoup plus l’accent seulement sur la langue française, en se disant que nous sommes le plus grand pays francophone au monde, alors que plusieurs pays qui adhèrent à cette Organisation voient autre chose que le français. La langue ne les intéresse pas du tout.

Quand on voit les pays comme : Émirats arabes unis, Qatar, Serbie, Kosovo, Angola, Lettonie, Grèce, Égypte, Ghana, Seychelles, Chypre, Roumanie, Moldavie, Cap-Vert, Macédoine du Nord, Bulgarie, Arménie, Albanie, Andorre, Argentine, Lituanie, Autriche, Louisiane (État des USA 🇺🇸), Bosnie-Herzégovine, Malte, Mexique, Monténégro, Chili, Mozambique, Corée du Sud, Pologne, Costa Rica, Croatie, Slovaquie, République Dominicaine, Slovénie, Estonie, Sarre (Région de l’Allemagne 🇩🇪), Gambie, République Tchèque, Géorgie, Thaïlande, Hongrie, Ukraine, Irlande, Uruguay, ne parlent pas le français et n’ont pas adhéré à cette organisation intergouvernementale pour apprendre la langue française, loin de là.

En diplomatie, les États mettent en œuvre le maximum d’efforts pour rallier plus de monde à leur cause pour débloquer des situations qui sont dépendantes les unes des autres. Raison pour laquelle ils adhèrent à des organisations qui militent pour le multilatéralisme comme moyen indispensable pour en finir avec la logique de la violence et de la force.

Conscients de la tendance unipolaire dans les négociations internationales, les États créent et adhèrent à des organisations sous-régionales, régionales, continentales et internationales pour promouvoir le multilatéralisme et la diplomatie comme les seuls moyens indispensables de dépasser les clivages et de trouver des solutions satisfaisantes pour tous, par des actions de coopération entre les États pour surmonter les drames qui secouent l’humanité et pour bâtir un monde plus sûr.

Une fois que nous comprenons cela, nous devons voir la nécessité de rester dans la Francophonie où nous avons une plus-value et d’y jouer un rôle prépondérant. Nous devons alors savoir bien jouer notre partition pour tirer notre épingle du jeu.
Il est également important d’élargir les horizons et d’envisager intégrer des organisations telles que le BRICS qui a le vent en poupe.
IKN

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