Fatshi accuse Kabila de soutenir l’AFC de Naanga, les FCC pas d’accord… !

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Dans une interview exclusive accordée à Christian Lusakweno de Radio Top Congo et Baudouin Amba Wetshi le mardi 06 août 2025 à Bruxelles où il séjoune pour des raisons de santé, le président de la République Félix Tshisekedi n’a pas menagé son prédécesseur Joseph Kabila qu’il a accusé d’être derrière l’Alliance Fleuve Congo -AFC- de Corneille Naanga. Tshisekedi a révélé que le boycott des élections de décembre 2023 par le camp politique de Joseph Kabila ne visait qu’à destabiliser le processus démocratique et créer un climat d’insécurité au pays.

Ces propos du chef de l’État ont vite fait de mettre le camp politique de l’ancien chef de l’Etat dans une attitude de contre attaque. Néhemie Mwilanya, ancien Dircab de Kabila a dégainé en disant condamner ce qu’il a appelé la stratégie de bouc émissaire qui ne convainc plus et des accusations sans preuves.
Mwilanya a, en outre, souligné que Joseph Kabila a fait ses preuves et légué à son successeur, un pays viable, lequel se meurt présentement avec un peuple sans avenir, pendant que le vrai visage du Pouvoir en place se traduit par la corruption, l’insécurité et la pauvreté de la population.
Pour l’ex-Dircab de Joseph Kabila, le régime de Félix Tshisekedi devrait s’attaquer aux véritables problèmes qui se posent au pays et nécessitent des réponses urgentes, au lieu de chercher des boucs émissaires.
Pour sa part, Fernand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD a dénoncé dans les propos du chef de l’Etat Tshisekedi, une campagne de dénigrement contre leur autorité morale qui, selon Kambere, ne soutient aucune rébellion malgré le boycott aux dernières élections.
Ferdinand Kambere rappelle que Joseph Kabila a initié des réformes nécessaires depuis 2013 pour qu’il n’y ait plus d’immunité dans tout ce qui concerne le génocide congolais.
Le Journal