Jean-Pierre Lisanga Bonganga est coordonnateur du Rassemblement des Allies de Félix Tshisekedi Tshilombo -RAFATT- et associé à l’Alliance des Bangala -Alliba- du tout bouillant Omer Egwake. Lisanga est également proche de Les notables de l’Equateur.
C’est dire combien cet ancien ministre des Relations avec le Parlement est des mieux outillés pour s’engouffrer, à bon compte, dans le débat qui alimente actuellement les espaces politiques du pays sur le respect de la géopolitique pour la personne devant occuper présidence du Sénat, poste où le nom de Sama Lukonde fait parler de lui, avec la bénédiction du chef de l’État Félix Tshisekedi qui l’avait pointé lors de son séjour lushois en marge du lancement en ligne des trains du Service National.
Mais Jean-Pierre Lisanga, lui, voit très mal que l’ancien Premier ministre Sama Lukonde soit de nouveau à la tête d’une institution après avoir occupé la primature qu’il vient à peine de quitter au profit de Judith Suminwa.
Cette position tranchée vis-à-vis de ce dossier brûlant de l’heure, Lisanga l’a exprimée dernièrement, en sortant d’une restitution à la population ngala à Kinshasa, fidèle à lui-même, Lisanga a clarifié certains points qui, pour lui, ne pas permettre à Sama Lukonde d’être élu président du Sénat.
JP Lisanga a fait savoir que « tous les collègues de Sama, chefs de corps, n’insistent pas pour revenir à la tête des institutions, en dehors du Président Félix Tshisekedi qui a fait un premier mandat et continue le second grâce à la volonté du peuple, le souverain primaire».
En outre, Lisanga pose un regard intéressant à ce problème en se référant aux résultats de l’élection présidentielle de 2023, en rappelant que le Kasaï a voté Félix Tshisekedi à 97, le Grand Équateur talonnait le Grand Kasaï avec 93%de vote exprimé en faveur de Félix Tshisekedi.
« Le Grand Katanga et Sama Lukonde, malgré les moyens mis à leur disposition, n’a eu que 17%», a souligné Lisanga Bonganga en commentant : « Quand un élève obtient ce résultat, il est difficile pour qu’il soit même repêché ».
Lisanga Bonganga, loin d’être tribaliste ou régionaliste, ne parvient pas à s’expliquer comment deux institutions sur les quatre soient gérées par les swahiliphones. À cet effet,il cite nommément Vital Kamerhe, un swahili, qui dirige l’Assemblée nationale.
Lisanga Bonganga propose ainsi, qu’un ressortissant de l’espace lingalaphone puisse occuper la tête d’une institution comme les autres espaces linguistiques pour éviter ce qui risquerait d’être injustice regrettable.
Le Journal