En marge du GENOCOST: la protection et réparation des victimes de violences armées au centre d’un briefing presse à Kisangani

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Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya, la Ministre des Droits Humains Chantal Chambu Mwavita et le Directeur Général a.i. du Fonds National de Réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) Kevin Ngunga Makiedi, ont co-animé ce jeudi 1er août à la Place de la Mairie à Kisangani dans la province de la Tshopo un briefing presse autour de la deuxième célébration de la Journée nationale du génocide congolais pour des gains économiques, « Génocost » prévue ce vendredi 2 août 2024.

Dans son mot introductif, Chantal Chambu a de prime abord rappelé la valeur de chaque vie humaine qui mérite d’être protégée évoquant dans la foulée la loi numéro 22/065 du 26 décembre 2022 qui fixe les principes relatifs à la protection et à la réparation des victimes des violences liées aux conflits des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’homme.

Face aux violences et massacres des milliers de congolais, la ministre des Droits humains a appelé à la mobilisation derrière les FARDC.

« Genocost est ce cri de ralliement pour mobiliser tous les congolais à la cause nationale face à toutes les violences, aux massacres, au déplacement des milliers de compatriotes errant ça et là au gré des balles qui crépitent à longueur de journées mais sans ressources, ayant perdu leurs terres sans espoir de les récupérer. Mais c’est avec l’espoir de garder l’assurance, le retour à la paix et à l’intégrité territoriale tant prônée par le Chef de l’État. Nous devons nous mobiliser. Il y a aujourd’hui 12 millions, demain ça pourrait être nous. Nous devons nous mobiliser derrière nos forces armées. Nous devons leur faire confiance pour qu’ils puissent aller de l’avant et avoir la force et le courage de nous défendre comme des vaillants parce qu’elles travaillent jours et nuits et vous savez dans quelles conditions », a-t-elle dit.

Prenant la parole à son tour, le Directeur Général a.i. du Fonds National de Réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité Kevin Ngunga Makiedi a premièrement rappelé les missions du Fonarev, établissement public qui, seulement identifie les victimes, les aide à avoir accès à la justice, mais aussi leur octroie des réparations.

« L’institution d’une journée d’hommages aux victimes est une forme de réparation parce que ça rentre dans le cadre des mesures de satisfaction. On essaie de réparer la mémoire collective », a-t-il souligné.

Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya a martele sur la symbolique d’une commémoration pour combattre les violences.

« Nous voulons toute cette symbolique parce que nous ne voulons plus jamais que ce type d’événements se reproduisent en République démocratique du Congo », a-t-il dit.

En marge de cette deuxième commémoration ce vendredi 2 août à Kisangani, est prévu un recueillement au cimetière de la guerre de six jours. Ensuite la cérémonie officielle à la Place de la Mairie ponctuée des discours des officiels et des témoignages des victimes.

*CELLULE DE COMMUNICATION*