L’environnement de la cité de Moanda se dégrade de plus en plus ces dernières années. Les voix s’élèvent pour pointer du doigt la société d’exploitation pétrolière Perenco.
Ce lundi, une réunion consultative s’est tenue à Moanda entre le caucus des députés nationaux du Kongo central et des associations de la société civile pour se pencher autour du ministre de tutelle, Molendo Sakombi et Arthur Gueriot, directeur général de Perenco en RDC. Ce dernier a fait savoir à la presse que Perenco exerce ses activités dans le strict respect des normes environnementales en vigueur. Et le DG de révéler que sa société a fait l’objet de plusieurs contrôles tant de la part des organismes nationaux qu’internationaux.
Pour le Directeur général de Perenco, son entreprise est victime de la désinformation de la part des méchantes langues. Car pour lui, beaucoup de personnes véhiculent de fausses informations à caractère de marchandage tandis que Perenco est dans la démarche résolument tournée vers la protection de l’environnement à tel point que Perenco accompagne une société spécialisée dans le recyclage des déchets plastiques récoltés dans la rue de Moanda et charriés par les eaux du fleuve Congo. Les déchets plastiques récoltés sont transformés en produits revalorisés qui sont revendus par la suite et les habitants colllecteurs rémunérés pour leur tâche.
S’il est vrai que Perenco affirme apporter sa part à la protection de l’environnement de Moanda, il est aussi vrai que la population locale en rajoute en relevant que l’exploitation du pétrole par cette entreprise a des conséquences néfastes, car frisant qu’elle vit dans un état de grande pauvreté. Perenco ne se préoccupant pas des problèmes sociétaux tels que l’électricité, l’accès à l’eau potable, les infrastructures routières de qualité, des centres de santé et des écoles ainsi que des emplois. Ces accusations sont de Pauline Mbenza, deuxième vice-présidente du comité de concertation du territoire de Moanda (CCTM), une structure créée pour accompagner les projets de développement de Moanda.
Plusieurs rapports affirment, par ailleurs, qu’il y a un coût environnemental et humain à l’exploitation pétrolière par Perenco, c’est le cas de Investigate Europe, une structure réunissant des journalistes d’investigation sur les questions européennes, a recensé 167 signalements de pollution due à l’exploitation pétrolière par Perenco entre 2012 et 2021. Une situation qui met en péril les espèces protégées du parv marin de Mangroves qui existe depuis 1992 pour protéger des espèces rares telkes que
les hippopotames, les lamantins, les singes et les tortues, a-t-on appris.
Le Journal